Quand l’émotion exerce une prédominance sur la raison
Bien que sensible à la douleur de la communauté musulmane relativement à l’attentat de la mosquée de Québec en janvier 2017, je demeure perplexe sur ses réactions qui ont suivi la sentence infligée à Alexandre Bissonnette.
À cet effet, l’ancien et l’actuel président du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), Mm Labidi et Benabdallah, eu égard à la condamnation à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle de l’accusé avant 40 ans, ont déclaré que «l’objectif de dissuasion n’est pas atteint», et que «ça pourrait encourager d’autres personnes à faire des tueries de masse dans la société».
À mes yeux, de tels propos démontrent à quel point, dans des circonstances aussi traumatisantes, une tragédie d’une telle ampleur peut faire en sorte que l’émotion exerce une prédominance sur la raison.
Henri Marineau, Québec