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Le bouc émissaire

Le couperet est finalement tombé. Malgré les demandes répétées des partis d’opposition, le fonctionnaire du ministère de l’Agriculture (MAPAQ) et lanceur d’alerte Louis Robert, congédié en janvier, ne sera pas réintégré dans ses fonctions, tel que décidé par François Legault, lequel affirme sa confiance envers le sous-ministre qui a pris la décision de limoger Louis Robert.

Dans les faits, devant la sourde oreille de son employeur eu égard à ses révélations d’ingérence du secteur privé dans les recherches effectuées sur l’usage des pesticides par le CÉROM, le lanceur d’alerte s’est retourné vers les médias dans l’intention, tel que son rôle le demande, de protéger les consommateurs.

Depuis des jours, les partis d’opposition soutiennent que M. Robert a été victime de représailles pour avoir tenté de défendre les intérêts du public en dénonçant l’ingérence du secteur privé dans la recherche gouvernementale. Son seul crime «a été de vouloir protéger le public québécois des influences indues de l’entreprise privée», a fait valoir Pascal Bérubé, le chef intérimaire du PQ.

En conséquence, il m’apparaîtrait juste et équitable que Louis Robert, le bouc émissaire de cette saga, soit réintégré dans ses fonctions tant que la Protectrice du citoyen n’aura pas déposé son rapport.

Henri Marineau, Québec

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