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COVID-19: la province «ne peut pas soutenir» le rythme actuel

François Legault /Photo Métro Média – Josie Desmarais Photo:
PANDÉMIE. Le plateau enregistré dans le nombre de cas de COVID-19 dans la province met de plus en plus de pression sur les hôpitaux, selon le premier ministre François Legault. «On ne peut pas supporter» le rythme actuel, a-t-il signalé jeudi.

Depuis quelques semaines, le nombre quotidien de nouveaux cas de COVID-19 au Québec flotte aux alentours de 1000. Or, fait remarquer le chef de la Coalition avenir Québec, les hospitalisations et les décès continuent d’augmenter.

«La deuxième vague est très forte. On ne peut pas se dire qu’on accepte cette situation-là», a souligné M. Legault en direct de l’Assemblée nationale.

«En plus, l’hiver va arriver», signale-t-il. À l’arrivée du 29 octobre, où les mesures sanitaires devaient être allégées, Québec étudie les options qui se présentent. Malgré la pression de restaurateurs, M. Legault se montre peu enclin à aller vers une réouverture.

«Si on décidait demain matin de rouvrir les restaurants, on augmenterait les risques», a-t-il affirmé. Actuellement, a-t-il ajouté, «les chances sont faibles» que les restaurants rouvrent à la fin du mois.

Objectif: milieux de travail

Dans son objectif de réduire les contacts quotidiens de chaque Québécois, le gouvernement demande aux entreprises qui le peuvent de réduire la présence dans les bureaux. «Tous ceux qui sont capables de faire du télétravail doivent faire du télétravail», a indiqué le premier ministre.

Pour le moment, les bureaux doivent limiter la présence d’employés à 25% de l’effectif.

«Avec le fait qu’après trois semaines de mesures additionnelles on est encore à 1000 nouveaux cas par jour, il faut trouver des mesures additionnelles, mais qui ne font pas trop mal, a précisé M. Legault. Puis, je pense que le télétravail, c’est quelque chose que chaque entreprise doit regarder.»

Cette semaine, Québec confirmait que près de la moitié (46%) des éclosions actives dans la province proviennent des milieux d’emploi. «Comme partout ailleurs, il y a eu un relâchement», a souligné le directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

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