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Covid-19 : Christian Dubé demande un mois d’effort

Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé. /Photo Métro Média – Archives Photo:

PANDÉMIE. Le contexte de transmission communautaire frappe de plein fouet «nos deux grands centres» de Montréal et Québec, selon le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

Le ton change, donc. Il faudra limiter ses contacts pour une durée plus longue que prévu. Le ministre Dubé demande maintenant aux Québécois «un mois d’effort». La veille, l’élu avait invité la population à éviter à tout prix les rassemblements s’ils se faisaient en présence de personnes qui ne vivent pas sous le même toit.

«Quand les gens font l’effort de 28 jours de ne pas prendre de boisson en février, ils en sont pas mal fiers.»

– Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Cette demande du ministre de la Santé ne s’accompagne pas de mesures restrictives. Les restaurants et les bars, par exemple, restent ouverts. Et la police ne bénéficiera pas de mandats pour investir les maisons.

«Il ne faut pas oublier les effets que ça peut avoir sur nos jeunes quand on fait des fermetures, sur nos personnes âgées, si on est trop… si on les empêche de vivre, entre guillemets. Donc, c’est cette balance-là qui est discutée», a commenté le directeur national de santé publique, Horacio Arruda. Ce dernier accompagnait le ministre Dubé lors de son point de presse.

La zone rouge d’alerte «maximale» est encore loin, constate d’ailleurs M. Dubé. «On n’est pas là en ce moment», s’est-il contenté de dire.

Alerte dans les hôpitaux?

La Santé publique enregistrait vendredi plus de 600 cas de COVID-19 en plus de noter 15 nouvelles hospitalisations. C’est notamment en raison de la pression nouvellement arrivée dans les hôpitaux que Québec resserre la vis pour un mois, constate M. Dubé.

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a par ailleurs mis à jour ses plus récentes données dans le nombre d’hospitalisations à travers la province, lesquelles devraient être rendues publiques chaque vendredi.

Les chercheurs de cet organisme évaluent par exemple qu’à Montréal – si la transmission demeure constante – environ 250 lits sur une capacité de plus de 1000 devraient être occupés d’ici un mois.

«La raison pour laquelle il faut faire ce qu’on fait en ce moment, c’est d’arrêter de mettre de la pression sur le système de santé», a d’ailleurs indiqué Christian Dubé, vendredi, en référence à sa demande sur les rassemblements privés.

 

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