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«C’était la panique ben raide» – Denis Auclair, à l’aéroport de Fort Lauderdale

FUSILLADE. Un résident de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Auclair, attendait patiemment son avion au moment où les coups de feu ont retenti vendredi à l’aéroport de Fort Lauderdale. Une façon impromptue de conclure ses vacances.

Denis Auclair

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Par Éric Tremblay

«J’étais assis au terminal lorsque j’ai entendu des coups de feu, a raconté le Campivallensien rejoint sur place vendredi après-midi. J’en ai entendu deux ou trois qui semblaient être près des bagages. C’était l’enfer.»

La panique a évidemment gagné l’aéroport qui accueille plus de 20 millions de passagers annuellement. Il s’agit du deuxième plus important aéroport de la Floride.

«La panique était installée, confirme l’ancien gardien des Castors de Sherbrooke et du National junior B de Valleyfield. Tu te rends rapidement compte que c’est dangereux. Les gens couraient partout, des enfants tombaient à terre. C’était effrayant.»

Finalement, il a suivi la masse qui a quitté le terminal par un escalier qui mène vers les avions.

Au moment de discuter avec lui, vers 15 h 40 le calme revenait peu à peu. «Le SWAT est ici, confirme Denis Auclair. Mon vol a été retardé de six heures. Je devais partir à midi. J’attends de voir la suite.»

Rappelons que la fusillade a fait cinq morts et huit blessés vendredi. L’auteur allégué, Esteban Santiago, a été arrêté.

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