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Fusillade en Floride: le suspect n’était pas dans un vol canadien

FUSILLADE. Le tireur qui a ouvert le feu à l’aéroport international de Fort Lauderdale, en Floride, vendredi, ne provenait pas du Canada et aucun transporteur canadien n’est impliqué dans les événements, a affirmé Affaires mondiales Canada.

Un responsable de la Floride avait confié plus tôt à l’Associated Press que le suspect était arrivé d’un vol canadien avec un fusil dans ses bagages enregistrés.

Le transporteur Air Canada a toutefois affirmé qu’il n’avait aucune donnée au nom du suspect dans ses dossiers et qu’il n’avait enregistré aucun fusil sur ses vols à destination de Fort Lauderdale.

Selon Chip LaMarca, le suspect, après avoir ramassé son sac, aurait pris son fusil, qu’il aurait chargé dans la salle de bain, et aurait commencé à tirer sur la foule.

Le gouvernement canadien tentait de déterminer vendredi après-midi s’il pourrait y avoir un Canadien parmi les cinq victimes ou les huit blessés.

Le bureau du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a indiqué qu’il n’avait aucune information selon laquelle il y aurait des victimes ou des blessés canadiens.

Aucun employé ou client d’Air Canada ne fait partie des victimes, a indiqué un porte-parole de l’entreprise, Peter Fitzpatick. Tous les passagers devant embarquer sur un vol de la compagnie ont été évacués en toute sécurité sur le tarmac.

Une porte-parole de WestJet a indiqué que le transporteur surveillait la situation de près et que tous ses employés et passagers seraient en sécurité. Un vol de WestJet devait partir prochainement de l’aéroport à partir du terminal 1.

Selon un responsable de la Floride, le tireur était arrivé en Floride à bord d’un vol d’Air Canada, mais Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense disent n’avoir reçu aucune demande d’assistance de la part des autorités américaines.

Une Canadienne qui attendait son vol vers Toronto, assise dans la salle d’attente, raconte ce qu’elle a vu et entendu: «les gens couraient et criaient ‘shooter, shooter, shooter, get out, get out, get out’. Et là, tout le monde s’est mis à se jeter par terre pour se protéger. On était un par-dessus l’autre. On essayait de se glisser en dessous des bancs pour se protéger».

Sur le coup, elle avoue s’être demandé si elle allait «mourir ici».

Elle n’a toutefois pas vu le tireur et n’a pas vu de blessés non plus. Elle a aussi confirmé que les services d’urgence sont arrivés très rapidement.

La Presse canadienne

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