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La deuxième vie des robes de bal: le Bazar du Bal s’agrandit et évolue

Synonyme de joie et de festivités,  le bal de finissants engendre toutefois plusieurs coûts qui peuvent assombrir le portrait, comme l’achat de la robe de bal. Depuis quatre ans, le Bazar du Bal, épaulé par la Maison Richelieu d’hébergement jeunesse, donne une seconde vie aux robes de bal et permet à plusieurs filles de trouver la robe de leur rêve, à un prix qui fait lui aussi rêver.

Justine Cantin, accompagnée de Julie Émond, responsable des communications à la Maison Richelieu, mène sa 4e édition du Bazar du Bal

Métro Média – Gabrielle Morissette

Le projet final du PEI de Justine Cantin a rapidement dépassé les balises du projet scolaire. Inaugurée en 2014, cette friperie de robes de bal collecte une centaine de robes chaque année, à raison d’une dizaine par mois. Justine et son équipe de bénévoles organisent des ventes et se déplacent même dans les écoles secondaires : les intéressées prennent rendez-vous et essaient les robes qui leur plaisent. Les robes s’y vendent entre 20 et 100$.

«Pour moi, c’est donner au suivant. C’est vraiment gratifiant de voir ces filles-là trouver leur robe… Elles sont tellement contentes! raconte Justine, actuellement étudiante en administration à l’Université Laval. C’est sûr, c’est énormément de travail, mais je crois que ça en vaut la peine.»

L’ensemble des profits générés par la vente des robes est remis à un organisme. « Cette année, c’est la Maison Richelieu qui m’a approchée pour participer à sa campagne de financement. Je collabore donc avec l’équipe dans chaque facette du bazar et tout se passe très bien!» souligne Justine.

Pour elle, il est très important que les clientes ne se sentent pas dans une friperie. « Nous avons incorporé les dimensions de recyclage et de réutilisation des robes, pour faire ressortir le côté plus écologique de la chose. Nous ne voulons pas que les filles se sentent moins valorisées parce qu’elles achètent une robe recyclée», explique l’instigatrice du Bazar du Bal. L’inventaire comptent actuellement près de 150 robes de toutes les tailles.

Du nouveau au bazar

Encore très impliquée dans le Bazar du Bal, Justine projette néanmoins de tourner la page. «J’envisage d’éventuellement léguer mon projet à la Maison Richelieu, mais en restant dans les parages. J’ai d’autres idées dans lesquelles j’aimerais m’investir.» Elle planche présentement sur le développement du site internet du Bazar, qui facilitera le magasinage de ses clientes. «C’est le dernier gros morceau sur lequel je travaille… Ensuite, on parlera de transférer le projet à la Maison Richelieu», réitère Justine, visiblement satisfaite du travail accompli depuis les dernières années.

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