Les défis de la préservation du patrimoine religieux
BÂTIMENT. Le récent rapport déposé par le groupe de travail sur la préservation du patrimoine culturel à caractère religieux confirme que la tâche sera complexe. L’horizon s’annonce sombre sans une mobilisation immédiate.
(Photo gracieuseté)
Constats clairs
-Les enjeux varient selon les églises en fonction de leur statut juridique, de leurs vocations religieuse, culturelle ou communautaire et de leur état physique.
-Cette diversité plaide pour une adaptation des solutions à proposer, pour une mise en valeur tenant compte des caractéristiques et du contexte de chaque église.
-L’analyse des besoins transmis par les diocèses catholique et anglican de Québec démontre que les 30M$, annoncés sur 10 ans, seront insuffisants.
(Photo gracieuseté)
-Il y a une urgence manifeste dans le cas des églises de Saint-Jean-Baptiste et de Saint‑Charles-de-Limoilou en raison du manque d’entretien depuis leur fermeture.
Recommandations
Le rapport comporte 15 recommandations regroupées sous trois volets:
-Le maintien des actifs patrimoniaux, pour stabiliser l’état des églises et assurer leur pérennité.
-L’appropriation des lieux, afin que les églises demeurent des espaces vivants et accessibles.
-La redécouverte des églises, pour faire connaître et mieux comprendre la grande richesse de ce patrimoine.
Une piste de solution avancée consiste à créer une fiducie d’utilité sociale, qui serait propriétaire et gestionnaire des biens collectifs à caractère religieux. Son mandat serait de veiller au maintien des actifs patrimoniaux. En complément, la constitution d’un fonds servirait à la réalisation de projets de reconversion et de mise en valeur.
Métro Média