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Cannabis: le trafic reste illégal

DROGUES. Même si le cannabis est maintenant légalisé et encadré, en posséder pour la revente reste illégal, c’est ce que rappellent les perquisitions que vient d’effectuer le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). 

La tolérance zéro est appliquée sur le territoire de Wendake.

(Photo – Deposit photos)

Les enquêteurs de l’unité Accès (action concertée contre l’économie souterraine) cannabis du Service de police de la ville de Québec ont procédé le jeudi 1er novembre dernier à quatre perquisitions sur le territoire de la ville de Québec, à la suite d’une enquête débutée après le 17 octobre, jour de la légalisation du cannabis.

Quatre adresses différentes ont été perquisitionnées. Trois d’entre elles dans le secteur de la Haute-ville et une autre était située près d’une école primaire et secondaire du secteur de Loretteville, ce qui était préoccupant selon le SPVQ. Ce point de vente illégal, publicisait ses services à l’aide d’une enseigne apposée sur le terrain avant de la résidence. Ces perquisitions ont sans aucun doute permis de restreindre l’accès au cannabis illégal dans ce secteur.

Trois hommes ont été arrêtés pour vente de cannabis et possession de cannabis dans le but d’en faire la vente selon la Loi sur le cannabis. Mathieu Brousseau, 33 ans, et Albert St-Germain, 29 ans et Tara Manhas, 23 ans. Les trois hommes ont comparu au palais de justice de Québec.

Les perquisitions ont permis de saisir 697 grammes de cannabis, 7 grammes de haschich, une centaine de graines de cannabis, et 1700$ en argent.

L’unité Accès cannabis du SPVQ est en fonction depuis le 17 octobre dernier et a pour mandat de faire appliquer les nouvelles dispositions des lois provinciales et fédérales encadrant le cannabis.

Rappel de la nouvelle loi encadrant le cannabis

La loi permet maintenant aux adultes de

-posséder en public jusqu’à 30 grammes de cannabis légal séché, ou l’équivalent sous forme non séchée

-partager jusqu’à 30 grammes de cannabis légal avec d’autres adultes;

-acheter du cannabis séché ou frais et de l’huile de cannabis d’un détaillant soumis à la réglementation provinciale;

-fabriquer à la maison des produits de cannabis, comme des aliments ou des boissons, pourvu qu’aucun solvant organique ne soit utilisé pour créer des produits concentrés.

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