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Miel Garneau : un gros buzz au Cégep

APICULTURE. Après des immeubles dans Limoilou, Sillery, Montcalm et Cap-Rouge, le toit du Centre sportif du Cégep Garneau a accueilli cet été deux ruches. Les premières récoltes de l’entreprise-école Miel Garneau ont été dévoilées ce midi à l’agora du Cégep, au grand plaisir des papilles gustatives des étudiants présents.

Le projet est une initiative conjointe des enseignants du Département de biologie et de l’entreprise-école Garneau Travail. Étudiante au Baccalauréat international – Langues et engagement international, Michelle Lemelin agit comme directrice générale de Miel Garneau. «L’initiative est venue des profs, mais ça s’est traduit par un projet étudiant, avec des étudiants qui ont participé à la mise en marché, l’opération des ruches durant l’été, ou la promotion à l’intérieur et à l’extérieur des murs ont toutes été faites par des étudiants», raconte-t-elle.

Michelle Lemelin ne pensait pas un jour apprendre à jouer avec des abeilles. «C’est par curiosité que je me suis intéressée au projet. Je me suis dit : je ne connais pas ça l’apiculture, qu’est-ce que c’est? En m’informant, je me suis rendue compte que ça avait des gros impacts sur l’environnement, et ça c’est quelque chose qui me tient à cœur. Alors, j’ai décidé de m’impliquer dans ce projet», a-t-elle exposé.

Avec deux ruches, Miel Garneau a réussi à produire entre 20 et 30 kilos de miel, pour environ 200 pots. L’entreprise-école continuera pour une deuxième année, assure sa directrice générale. «On a bâti l’équipe pour l’année prochaine. On va transmettre tout ce qu’on a fait», a-t-elle souligné, ajoutant qu’une dizaine d’étudiants avaient pris part au projet.

Miel Garneau croit être en mesure d’écouler sa production en kiosque dans le cégep et avec la collaboration de Coopsco.

Pour l’enseignante Marie-Hélène Pitre, le projet ne peut que grandir. «On a commencé avec le Département de biologie, mais on va intégrer des professeurs de chimie et de physique. Tranquillement, on ajoute des morceaux au projet», explique-t-elle, soulignant que les étudiants du Baccalauréat international doivent aussi remettre un mémoire sur leur expérience.

Quel est son goût?

Si aucun miel ne se ressemble, c’est que la diversité florale propre à chaque quartier vient nuancer les saveurs des produits. Alors que goûte le miel de Garneau?

Pour l’apiculteur qui a fourni les abeilles en parteniariat, Yvan L’Homme du Rucher des Basses Terres, il s’agit d’un miel doux passe-partout.

«Le miel Garneau goûte le travail fort des étudiants, toute la créativité qui a été mis dans ce projet», conclut Michelle Lemelin.

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