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Accès élargi aux avions-ambulances québécois

SANTÉ. Par souci d’accommodement et d’humanisme envers les communautés éloignées, le ministre de la Santé du Québec entend accroître l’accès aux parents des bénéficiaires des avions-ambulances du gouvernement qui se rendent dans le Grand Nord.

Le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, a tenu à faire une mise au point sur l’accessibilité des avions-ambulances aux parents.

(Photo TC Media – François Cattapan)

En réponse aux doléances émises par certains usagers, Gaétan Barrette a tenu à faire une mise au point devant les médias invités à visiter les appareils stationnés dans un hangar de l’aéroport Jean-Lesage. Il a indiqué qu’il n’y avait pas de règles précises au Québec, surtout pour les mineurs, et s’est engagé à harmoniser les procédures avec ce qui se fait dans le reste du pays.

«Ainsi, il ne sera pas interdit systématiquement à un parent d’accompagner son enfant dans l’avion-ambulance en direction d’un hôpital. Cependant, cela se fera toujours sous certaines conditions. C’est le pilote qui reste maître à bord. S’il y a risque pour la sécurité de l’équipage médical, parce que la personne est agitée, intoxiquée ou malade, il peut dire non», a précisé le ministre Barrette.

Le ministre Barrette a convié les médias à visiter les avions-ambulances du gouvernement, en compagnie de la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay.

(Photo TC Media – François Cattapan)

Il a rappelé que le Québec comptait trois avions-ambulances de types et de missions différents. Un quatrième à contrat est disponible en réserve advenant des urgences multiples en régions éloignées. L’appareil le plus fréquemment utilisé est un gros DASH-8, dont l’espace accru est plus propice à l’accueil des parents d’un patient.

Équipés comme des hôpitaux volants, les Challengers contiennent plusieurs équipements à fine pointe de la technologie, dont une pouponnière.

(Photo TC Media – François Cattapan)

Dans le cas des deux Challengers, il s’agit de véritables hôpitaux volants uniques au Canada par leurs équipements et leur rayon d’action, en raison des longues distances à parcourir jusqu’au Nunavik. Cette qualité a l’inconvénient de faire en sorte qu’ils sont moins propices au transport de personnes. Particulièrement le plus vieux des deux, qui nécessiterait des réaménagements et mises aux normes pouvant le tenir au rancard pendant plus d’un an.

TC Media

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