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Un tour de vélo en silence pour une meilleure cohabitation sur les routes

SÉCURITÉ ROUTIÈRE. Plus de 200 cyclistes ont participé en début de soirée au Tour du silence à Québec, dans le commémorer les cyclistes victimes de la route ainsi que pour plaider une meilleure collaboration entre les usagers de la route.

Le Tour du silence a attiré plus de 200 cyclistes.

TC Media – Mathieu Galarneau

Les porte-parole, l’homme d’affaires Louis Garneau et le comédien Emmanuel Bilodeau, accueillaient les participants à l’Université Laval. Les deux ont souhaité que les cyclistes et les automobilistes fassent preuve de plus grande prudence.

Louis Garneau discutant avec une femme dont le mari est décédé après avoir été happé par une voiture.

TC Media – Mathieu Galarneau

«On va y arriver à l’aide de la collaboration et de la prévention. C’est une question d’attitude, il ne faut pas être agressif envers les automobilistes et vice versa», a confié M. Garneau. Les propos de certaines voix radiophoniques de la capitale font parfois grincer des dents les cyclistes. «On essaie de baisser la pression de tout le monde pour qu’on puisse cohabiter ensemble», juge l’homme d’affaires, référant au Tour du silence.

Par ailleurs, il déplore que le ministère des Transports ne veuille pas installer des panneaux rappelant la règle de distance de 1,5 mètre minimale pour dépasser un cycliste (1 mètre en ville). «Les gens du ministère disent qu’il y a trop de panneaux sur les routes, et qu’on doit connaître la loi, supposément. Moi, je crois que ça prend tout de même une campagne de sensibilisation. Une loi pas de communications, c’est difficile», plaide-t-il.

Emmanuel Bilodeau et Louis Garneau en discussion avant le départ.

TC Media – Mathieu Galarneau

Les cyclistes ont le droit d’être sur la route

Pour Emmanuel Bilodeau, le vélo, c’est un objet du quotidien. «Je pratique le vélo au quotidien pour me rendre au travail. C’est un des moyens les plus fabuleux pour se déplacer en ville, à cause de la pollution, la mise en forme… C’est absurde de penser qu’on puisse mourir en prenant notre vélo», pense-t-il.

Le respect est pour lui la clé essentielle pour une meilleure cohabitation sur les routes. «Les cyclistes ont tendance à oublier qu’ils ont le droit au boutte d’être là sur les routes. Ils doivent être respectueux du code de la route, des automobilistes qui sont souvent stressés à l’approche d’un cycliste.»

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