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RTC : entente de principe entre les parties

TRANSPORT. Le Réseau de transport de la Capitale en est venu à une entente de principe avec ses chauffeurs cet après-midi. La grève prévue lundi est donc évitée.

Le blitz de négociation s’est étendu sur plus de 30 heures. «On a toujours été en contact, en discussion. Il n’y a jamais eu de rupture fondamentale entre les deux parties», a commenté le président du RTC, Rémy Normand. En tout, c’est plus de 60 heures qui ont été allouées aux négociations dans ce dossier.

«C’est une excellente nouvelle pour nous, mais surtout pour nos clients», a soutenu Rémy Normand. En plus de maintenir l’ensemble de l’horaire régulier, le système Nomade, dont le service était suspendu comme moyen de pression, sera remis en fonction dès demain matin.

Les deux parties se réservent de commenter l’entente de jusqu’à ce que les chauffeurs puissent se prononcer sur son contenu lors de deux assemblées générales prévues mercredi et jeudi. Néanmoins, la partie patronale semblait somme toute satisfaite du résultat des négociations lors d’un point de presse convoquée à 17h vendredi après-midi.

«On n’a jamais perdu de vue la piste d’atterrissage, a poursuivi M. Normand. On pourrait dire que c’est un soulagement. C’est le résultat d’une négociation et on sait qu’une entente négociée vaut mieux que bien des conflits.»

Le directeur général du RTC, Alain Mercier, raconte que les deux comités se sont rassemblés à la fin des négociations. «Tout le monde était heureux. Tout le monde s’est donné la main. Tout le monde a travaillé ensemble et même si on était très fatigué, le résultat était positif.»

La loi 24 adoptée récemment concernant les négociations des conventions collectives dans le secteur municipal avait forcé les chauffeurs à déclencher le processus de grève plus rapidement. «Je pense que la démonstration qu’on vient de faire dans les négociations qu’on a conduites, c’est qu’à l’intérieur d’un cadre précis, la loi 24, on est capable d’arriver à un règlement comme celui-là», estime M. Normand. Selon cette loi, les conventions collectives dans le secteur municipal doivent avoir une durée de cinq ans minimum.

Les membres du syndicat doivent désormais entériner l’entente présentée par leurs représentants syndicaux. Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain regroupe 950 employés.

Avec la collaboration de Prisca Benoit

TC Media

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