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Comment réagir à une explosion de gaz propane?

SIMULATION. Plus d’une centaine d’étudiants en intervention d’urgence ont pu pratiquer le traitement d’un événement de désastre externe (code orange) grâce à la simulation mise sur pied par l’Association des étudiants et étudiantes en sciences infirmières de l’Université Laval, ce matin.

Ainsi, une quarantaine de finissants en sciences infirmières ont pu venir en aide à une quarantaine d’étudiants faux-blessés après une explosion de gaz propane, aidés par 16 étudiants en soins d’urgence du Cégep de Sainte-Foy.

Vice-président de l’Association des étudiants et étudiantes en sciences infirmières, Samuel Dupuis est l’instigateur du projet qui s’est déroulé au sous-sol du pavillon Ferdinand-Vendry en matinée. «Avec les événements qui se sont passés à la Mosquée de Québec et à la tempête de neige qui est arrivée à Magog cet hiver, c’est important que les étudiants, moi également, qu’on soit préparés à ce genre d’événement-là», a-t-il expliqué, soulignant avoir pris l’inspiration de l’Hôpital Laval, maintenant l’IUCPQ, et de l’Université de Sherbrooke, qui ont fait de telles simulations dans les dernières années.

Pendant une quarantaine de minutes, les étudiants ont pu tester leurs nerfs sous pression. Ils ont également pu découvrir leurs forces et leurs faiblesses lors de catastrophes. Pierre Verret, chargé d’enseignement en sciences infirmières, était sur place pour évaluer le travail des étudiants. «Les étudiants en sciences infirmières sont formés surtout pour travailler en milieu hospitalier, un endroit contrôlé. Ici, c’est un contexte où on n’est plus à l’hôpital, on n’a pas nos instruments, pas d’oxygène ou de saturomètre, et il faut se débrouiller avec les moyens du bord», estime-t-il, précisant que l’évaluation du patient prend toute son importance.

M. Verret a aussi pu analyser le travail d’équipe des participants, une qualité nécessaire lors d’intervention d’urgence d’une telle ampleur. «Il faut qu’ils soient capables de respecter leur rôle et de communiquer entre eux. Les responsables de zone doivent être des leaders et faire confiance à leurs infirmières», a-t-il estimé.

Au final, Samuel Dupuis croit que l’événement devrait revenir sur une base régulière. «On a beaucoup de relances, l’Université veut s’impliquer également. La Faculté a une expertise que nous n’avons pas sollicitée. Ce sera à faire pour upgrader l’événement. On a aussi été approché par plusieurs instances dans les hôpitaux de la région et c’est très encourageant», a-t-il noté.

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