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Daniel Gélinas quitte le FEQ

ADMINISTRATION. Le directeur général du Festival d’été de Québec et de 3E, Daniel Gélinas, tire sa révérence.

Alain-Jacques Simard et Daniel Gélinas

TC Media – Mathieu Galarneau

L’homme à la barre du FEQ depuis 15 ans prendra tout de même le temps de faire une transition avec l’équipe en place jusqu’à l’arrivée de son successeur. «Je n’ai jamais eu de plan de carrière et j’en ai pas plus aujourd’hui. Le moment présent, c’est de faire la transition avec l’équipe.»

M. Gélinas ne quitte pas son poste pour relever un nouveau défi «en politique ou autre». «Ce sont des opportunités qui m’ont été offertes, mais ça a été non tout le temps», a-t-il martelé. «La façon dont j’ai pu travailler ne peut pas se faire en politique.»

Il aura passé 15 ans à la tête du FEQ. Le directeur général démissionnaire avoue avoir songé à quitter il y a trois ans.

De quoi le chef d’orchestre du Festival d’été est-il le plus fier? «Je suis un gars de gestion d’abord. Ma plus grande réalisation, c’est d’avoir une organisation qui a les bons outils de travail et qui peut gérer sans faire de déficit.»

Ce départ suit celui de Luci Tremblay, directrice des communications, qui a quitté pour devenir déléguée du Québec à Tokyo. «Ces départs ne nous font pas peur. Ils ont marqué l’histoire du festival. L’équipe de direction est robuste et la vision est définie et les gens y ont adhéré. On pense qu’il y a encore de la place à l’innovation. On a un plan d’action en place déjà», a assuré le président du conseil d’administration, Alain-Jacques Simard.

Un successeur sera trouvé à Daniel Gélinas d’ici l’an prochain. «L’objectif est qu’on aille quelqu’un d’ici le 51e. Ça pourrait être un atout d’avoir une figure connue. Mais c’est surtout quelqu’un qui va adhérer à notre vision 2025. Cet automne, on va se mettre là-dessus avant qu’il y ait trop de neige!»

Daniel Gélinas en rafale

«L’équipe est ce qui va me manquer le plus. La connexion avec les employés est excellente.»

«Les Béruriers Noirs en 2004 nous a choqués. On va tous s’en rappeler. La gestion de la crise, enlever la boue sur le terrain… je n’ai pas dormi de la nuit.»

«Québec, ça reste la plus belle place à habiter. Ce n’est pas pour faire plaisir à M. le maire. J’irai pas habiter à Montréal si c’est ça la question!»

«Le public de Québec est extraordinaire. Autant on peut les qualifier de chialeux, mais ils arrivent tout de suite avec “je t’aime” à l’artiste, et s’il en donne un peu ça va être magique. Le public de Québec est un public ouvert.»

Sur le déluge lors du spectacle des Foo Fighters : «ça s’est fait tellement vite que je n’ai pas eu le temps d’être stressé. J’étais au bout de mon fil et des gens ne pouvaient me voir. Une voix off ça ne faisait pas. On ne voulait pas d’émeute.»

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