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Les camions de cuisine de rue bientôt près de chez vous

QUÉBEC. Des camions de cuisine de rue serviront leurs plats dès ce jeudi dans trois parcs de la Ville. 

Sept camions de cuisine de rue seront dans les parcs de Québec cet été.

(Photo TC Media – Monica Lalancette)

Sept camions de cuisine de rue seront dans les parcs de Québec cet été.

(Photo TC Media – Monica Lalancette)

Les parcs Notre-Dame-de-la-Garde, Girardin et l’arboretum du Domaine de Maizerets seront les premiers à accueillir les camions de cuisine de rue du Côte-à-Côtes traiteur, du Chick Shack mobile, de la Sagamité et de L’Express gourmand jusqu’au 21 juin. Certains gourmands ont déjà pu avoir un avant-gout du projet-pilote lors du lancement officiel, mercredi.

« Voilà une bonne chose de faite, on est d’accord? On les a, les camions de rue à Québec! », s’est exclamé l’ancien chef du Château Frontenac, Jean Soulard, qui a décrit le parcours jusqu’au fil d’arrivée comme un « grand écart » pour concilier les demandes des restaurateurs et le cadre règlementaire de la Ville.

L’ancien chef du Château Frontenac, Jean Soulard, qui a présidé le groupe de travail sur la cuisine de rue à Québec.

(Photo TC Media – Monica Lalancette)

L’une des principales préoccupations du chef était que la cuisine reflète la gastronomie de Québec : « Rien contre les patates frites! Mais je pense qu’il fallait aller au-delà de ça [et] démystifier l’image d’un camion de rue et se dire qu’un camion de rue, c’est des bons produits qui valent ce qu’ils doivent valoir ».

Un horaire de la présence des camions pour les deux prochains mois dans neuf parcs est désormais disponible sur le site Internet de la Ville de Québec. Pour la première pige, trois emplacements ont été laissés de côté, parce que jugés moins intéressants par les restaurateurs.

Sous « haute supervision »

Avec le lancement du projet, on entre en mode « ajustement », résume la conseillère Chantal Gilbert. Une plateforme sur laquelle la population pourra exprimer ses commentaires sera bientôt mise en ligne : « S’il y a quelque chose qu’on pense qu’on peut améliorer sur les sites, sur la manière dont la nourriture est servie, sur l’appréciation des citoyens : on va s’ajuster au fur et à mesure ».

Dans cet esprit, les sites choisis seront sous « haute supervision », poursuit-elle. En cour de route, on pourrait ainsi réévaluer la possibilité d’ajouter des camions dans certains parcs, illustre-t-elle. Les restaurateurs ont été plus nombreux à lever la main pour occuper certains endroits, comme le Domaine Maizerets, mais tous seront visités, assure Chantal Gilbert : « Il y a un engagement de leur part à être présent sur la place qu’ils vont avoir réservé ». Éventuellement, une application mobile développée par les restaurateurs pourrait être rendue disponible au cours de l’été pour informer les clients d’éventuels échanges de sites.

On démarre donc tranquillement, mais cela n’est pas étranger à la « précaution » des restaurateurs eux-mêmes, souligne Chantal Gilbert. L’argent sera « le nerf de la guerre », conclut la conseillère, selon qui la réponse du public sera déterminante dans la survie du projet-pilote. S’installer dans un parc contraint les propriétaires de camion de rue à adopter un mode « restaurant » où ils attendent la clientèle, décrit Jean Soulard, qui explique ainsi le choix de certains de privilégier les formules « événementielles », alors que pour d’autres, le projet sera l’occasion de publiciser une bannière existante.

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