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L’Université Laval se relève

RENTRÉE UNIVERSITAIRE. L’Université Laval a connu une année 2016-2017 très mouvementée, que ce soit avec l’enquête sur la vague d’agressions, la grève des employés de soutien, l’élection au rectorat et l’attentat au Centre Culturel Islamique de Québec qui a touché de près ou de loin la communauté d’étudiants étrangers. 

Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

«L’année dernière a été une grosse année. Nous nous sommes relevés. Nous sommes définitivement dans un moment de grande mobilisation», a déclaré la toute nouvelle rectrice de l’Université, Sophie D’Amours.

Malgré les événements du 29 janvier dernier, l’Université Laval n’a pas noté de baisse dans le recrutement d’étudiants étrangers. En effet, l’an dernier, l’Université comptait un peu plus de 6 990 étudiants alors que cette année le compte est à 7 135.

La France est certainement au premier rang des étudiants internationaux, avec un peu plus de 31%.  Viennent ensuite le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Tunisie, qui compte chacun entre 6% et 4% des étudiants étrangers.

La nouvelle équipe de direction de l’Université Laval. Lyne Bouchard, Eugénie Brouillet, Robert Beauregard, Sophie D’Amours, Rénald Bergeron, André Daveau et Monique Richer.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Culture du dépassement

L’Université travaille actuellement sur une planification stratégique afin d’améliorer son positionnement à l’international et d’accroître sa notoriété. «On va identifier sur quelles mesures nous voulons être les champions du monde ou faire partie du peloton de tête en Amérique du Nord», explique la rectrice.

 «On a une culture du dépassement à l’Université Laval, on a une culture de l’excellence», mentionne Mme D’Amours, qui affirme que l’ensemble de l’université s’est relevé après l’année difficile qu’elle a vécue. «Ça nous a tous confrontés aux limites de nos pratiques. Ça nous a forcés à mettre notre leadership au service de l’amélioration de nos façons de faire, et ça s’est fait».

L’établissement mène toujours activement la campagne «Sans oui, c’est non». Environ 300 étudiants ont été formés depuis le mois d’avril pour prévenir les abus d’alcool et le harcèlement sexuel sur le campus, notamment pour les activités d’intégration qui ont eu lieu lors de la première semaine de cours.  

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