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Une classe pas comme les autres

ÉCOLE. Dans la classe de deuxième année de l’école primaire des Cimes, il n’est plus question de pupitres et de chaises traditionnelles. Les enfants travaillent assis, debout, sur des chaises de camping, sur des coussins ou encore sur des ballons. Tout le matériel scolaire, comme les crayons, est également partagé et utilisé par tous les élèves de la classe, ce qui permet aux enfants d’apprendre le partage et le respect du matériel.

En plus de vivre le changement de la classe flexible, l’école a décidé de rassembler les deux classes de deuxième année, pour un total de 48 élèves.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Les objectifs pédagogiques sont les mêmes que pour les classes de deuxième année régulières, mais le but est «d’augmenter les résultats scolaires et la motivation», explique la directrice de l’école, Nadine Gauthier.

Le divan est l’un des endroits préférés des élèves pour travailler.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

En plus de vivre le changement de la classe flexible, l’école a décidé de rassembler les deux classes de deuxième année, pour un total de 48 élèves. «C’est une valeur ajoutée au projet puisque les deux enseignantes, mesdames Caroline Blanchet et Jessie Deschenes, peuvent s’aider entre elles», estime Mme Gauthier.

Les deux enseignantes, qui cumulent déjà plusieurs années d’expérience dans l’enseignement, utilisent des approches pédagogiques innovantes. D’ailleurs, les devoirs écrits ont été abolis, «on parle davantage d’études à la maison et de travailler la lecture, qui est la base de tout apprentissage», explique la directrice de l’école. Les parents reçoivent également des conseils pour aider leur enfant dans l’apprentissage de la lecture.

Les 48 élèves de la classe 100% flexible de l’école des Cimes vivront une année scolaire qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

C’est une baisse de la clientèle dans cette école qui a mené au développement de ce projet. L’école des Cimes est une petite école de quartier, sans projet ou programme particulier. «On voulait trouver une façon de transformer cette petite école ordinaire en école extraordinaire», explique Nadine Gauthier.

La directrice de l’école Nadine Gauthier ainsi que les deux enseignantes du projet, Caroline Blanchet et Jessie Deschenes.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

La classe accueille également une petite fille de la Roumanie, Nicoletta, qui vient d’arriver au Québec et qui est en francisation. «C’est vraiment un environnement stimulant pour elle», termine la directrice.

Ce que les enfants en pensent

Alexia: «Moi ce que j’aime, c’est que la classe est plus grande, et on n’a pas de bureaux. En plus, on a juste des leçons.»

William: «Je trouve ça amusant être avec des amis à une table.»

Florence: «J’aime les carrousels de crayons parce qu’on n’a pas besoin d’acheter un étui.»

Angélie: «J’adore ma classe parce qu’elle est parfaite pour moi.»

Ricardo: «Si on fait de la lecture on doit rester à la même place, mais on peut changer de place à chaque activité».

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