Un point rouge dans une vague bleu clair

ÉLECTIONS. Visiblement ébranlé par l’ampleur de la victoire caquiste, le député de Jean-Talon, Sébastien Proulx, se retrouve isolé dans la région de Québec puisqu’il est le seul  libéral à être réélu. Il a tenu à remercier ses électeurs qui lui ont accordé leur confiance pour un second mandat.

Sébastien Proulx n’a pas voulu expliquer la déconfiture libérale rappelant qu’il fallait respecter le choix des électeurs.

(Photo Métro Média – Alain Couillard)

En point de presse, il a affirmé que le gouvernement libéral avait connu un bon bilan dans la Capitale comme dans l’ensemble de la province. «Il faut être fier de ce qu’on a fait, la maison est en ordre. Nous avons bien fait les choses et on a fait une campagne électorale positive.»

Questionné sur le message qu’il devait tirer de cette cuisante défaite, le député a déclaré que ce n’était pas le temps des réponses. «Pour nous, c’est le temps des questions. On prend acte de ce qui s’est passé. On va célébrer pour certains et discuter avec d’autres. Il faut saluer tout l’engagement de militants.»

Il n’a pas voulu s’avancer sur une ou plusieurs raisons qui ont motivé la majorité des électeurs à montrer la porte aux libéraux qui étaient au pouvoir depuis 15 ans. «Je suis déçu, mais ce soir ce n’est pas le temps de chercher à qui c’est la faute. Je respecte le jugement des électeurs qui ont choisi un autre gouvernement. Je serai là pour rappeler que si la maison est en ordre c’est grâce à nous.»

Pressenti comme candidat lors d’une éventuelle course à la chefferie, Sébastien Proulx a rejeté l’idée du revers de la main en prétextant que Philippe Couillard était toujours le chef. «C’est un homme extraordinaire qui a bien servi le Québec. Il est d’une grande intelligence qui aime passionnément le Québec. Je veux lui dire ce soir que cela a été un immense honneur de servir à ses côtés.»