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Les trois syndicats de la Ville de Québec veulent l’arbitrage ensemble

TRAVAIL. Les cols bleus, cols blancs et professionnels de la Ville de Québec veulent se soumettre à un arbitrage commun dans le cadre de la loi 15 sur les régimes de retraite.

Les auditions d’arbitrage débutent lundi matin.

(Photo gracieuseté)

Le Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec (SCFP 1638), l’Alliance des professionnels et des professionnelles de la Ville de Québec et le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (FISA) disent faire cette demande afin de sauver des coûts. Les auditions d’arbitrage débutent demain 9h30 à l’hôtel Le Bonne Entente.

Ils ont toutefois essuyé un refus de la Ville. L’administration municipale soutiendrait que la loi 15 n’a pas été conçue pour un arbitrage commun. Les syndicats avancent qu’il n’est pas trop tard pour changer d’idée.

«Les trois syndicats présenteront une preuve similaire lors d’auditions différentes et devant des arbitres différents mais dans un litige qui les opposent à une seule ville. Au lieu de réduire la facture des contribuables, on la triple», dit Jean Gagnon, président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (FISA).

La loi 15 prévoit que les honoraires et les frais des arbitres, des assesseurs et des témoins experts sont à la charge des parties, en plus de ceux des procureurs. Pour la Ville de Québec, le même procureur, le même assesseur et le même témoin expert ont été nommés dans les trois arbitrages. Pour les syndicats, le même témoin expert a été nommé dans les trois arbitrages.

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