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Le maire Labeaume heureux de l’adoption de la loi sur les gouvernements de proximité

POLITIQUE. Le maire de Québec, Régis Labeaume, a gagné un de ses dossiers qu’il travaillait depuis longtemps. Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé l’adoption par huit voix de majorité le projet de loi sur les gouvernements de proximité.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, accompagné de son attaché de presse, Paul-Christian Nolin.

TC Media – Mathieu Galarneau

Cette nouvelle loi entérine l’abolition des référendums municipaux sur les projets de développement, un cheval de bataille du maire Labeaume. «Bonne affaire! On est très heureux de ça!», a lancé le premier élu en mêlée de presse, en marge du lancement de la place Pixel, sur la rue du Parvis.

«Ça a pris des décennies de pression de la part des villes, des maires bien avant moi [pour y arriver]. En 12 à 24 mois, nous avons eu ces changements dans les pouvoirs des villes, les changements quant aux négociations des conventions collectives avec nos employés, ainsi que la modification portant sur les régimes de retraite, c’est beaucoup!», a-t-il évalué, considérant ces gains comme «des pas de géant».

Le maire se montre toutefois peu pressé à changer rapidement la réglementation en ce qui concerne les référendums sur le territoire, envisageant l’horizon de début 2018, advenant sa réélection en novembre. «On a la démarche de consultation la plus moderne au pays. Quand Jean-Paul L’Allier avait mis cette réglementation, elle était d’avant-garde, et on veut continuer dans cette voie», a-t-il expliqué, rappelant que le maire L’Allier prônait également l’abolition des référendums.

Le référendum sur l’avenir de la Maison Béthanie qui aura lieu en juillet tient donc toujours.

Le REM reçoit un gros montant

Régis Labeaume a par ailleurs réagi à l’investissement du gouvernement du Canada qui a octroyé 1,3 G$ pour le développement du projet de transport en commun montréalais de Réseau électrique métropolitain (REM), affirmant que Québec devait se hâter pour profiter de la manne du fédéral. «On est aussi bien de se décider à un moment donné parce qu’il n’en restera plus [de l’argent]. J’étais avec Denis Coderre hier et il en jouissait [de cette annonce]», a-t-il dit. «Pendant que nous autres on fait du sur place, les autres villes passent au cash», a-t-il déploré, avançant que l’argent ne sera plus sur la table d’ici quelques années.

Le REM est un projet global d’environ 6 G$.

Julie Lemieux prend du mieux

Le maire a également informé la presse que la vice-présidente du comité exécutif de la Ville, Julie Lemieux, se porte mieux après avoir été impliquée dans un accident de voiture survenu sur Grande-Allée mardi. M. Labeaume lui a tout de même conseillé de prendre quelques jours de repos. «J’essaie de la garder au repos, mais elle veut venir au bureau demain [vendredi]. J’ai été obligé de me fâcher après-midi et de lui dire : ça va faire! Je lui ai interdit l’accès à l’hôtel de ville demain.»

Mme Lemieux souhaiterait être de la prochaine séance du conseil municipal lundi.

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