Soutenez

Achats en ligne: Une leçon qui peut coûter cher

L’aventure de l’achat en ligne a coûté cher à certains consommateurs. /Photo 123RF Photo:

TÉMOIGNAGES. Dès le début de la pandémie de coronavirus, les ventes au détail via le commerce électronique ont bondi, doublant pratiquement (+99,3 %) entre février et mai 2020 selon une étude menée par Paiements Canada. Mais toutes ces transactions n’ont pas une fin heureuse et certains consommateurs ont payé cher pour apprendre de leurs erreurs en matière d’achats en ligne.

C’est le cas de Catherine qui, de son propre aveu, a été bien naïve, et ce trois fois plutôt qu’une.

«J’ai vu une pub passer sur Facebook et je suis tombée en amour avec un pantalon d’équitation. Sauf que j’ai reçu un bout de guenille super mince et tout déformé. Pas question que je porte ça, même pour passer la tondeuse», raconte-t-elle. Elle n’a pas trouvé de site Web pour se plaindre alors elle l’a fait sur la page Facebook de l’entreprise, sans plus de succès. «Je n’ai jamais eu de retour. J’ai fini par abandonner.»

Pourtant, il lui aura fallu deux autres désillusions du même genre avant de comprendre qu’elle devait faire ses devoirs avant d’acheter. «Oui, je suis naïve, mais comme bien des gens, je n’ai pas été voir où était basée l’entreprise. Je n’ai pas regardé les commentaires. C’était les premières fois que j’achetais en ligne», admet-elle aujourd’hui, un peu gênée.

Frais supplémentaires

Même pour les acheteurs qui font leurs recherches, les imprévus peuvent survenir. Mélissa en a fait l’expérience alors qu’un achat en ligne de son conjoint a été bloqué aux douanes.

«Le produit était envoyé des États-Unis. On a dû payer un peu plus de 100$ de frais de douanes pour recevoir un item qui coûtait environ 360$! Quand le colis est bloqué aux douanes, a-t-on vraiment le choix? Mettons que ça revient pas mal plus cher que prévu!»

Erreurs

Tout cela sans compter les erreurs qui sont bien plus complexes à réparer qu’en magasin. «Au printemps, quand tout était fermé, j’ai commandé des bottes d’eau pour ma fille dans un magasin bien connu. Sauf que j’ai reçu des espadrilles pour garçon. Le nom et l’adresse sur la facture n’étaient pas les miens, mais l’emballage était à mon nom, commence Nathalie. J’ai réussi à parler à un employé qui m’a avoué qu’ils étaient complètement débordés. J’ai dû renvoyer les espadrilles qui ont été en quarantaine avant de pouvoir faire l’échange avec la personne qui avait reçu mon colis. Finalement, quand j’ai reçu les bottes, le printemps était presque terminé.»

48% des Canadiens recourent plus souvent au commerce électronique depuis le début de la crise sanitaire. Les vêtements, les articles ménagers, les repas et denrées alimentaires et les produits médicaux, pharmaceutiques et de beauté sont les plus populaires.

À lire également:

Cinq trucs pour garantir qu’on magasine sur une boutique en ligne sécuritaire

Magasinez en ligne plus tôt, demande Postes Canada

Plus de ventes chez les détaillants non essentiels

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.