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Intentions d’achat de maison à leur plus haut en 8 ans

HABITATION. Un regain de confiance à l’égard de l’économie et de l’emploi stimule les intentions d’achat de maison au Canada, qui atteignent le niveau le plus élevé depuis 2010 malgré la nouvelle «simulation de crise» imposée par le gouvernement fédéral pour les hypothèques non assurées. En fait, le tiers des Canadiens (32%) affirment être très susceptibles ou plutôt susceptibles d’acheter une maison d’ici deux ans, soit une hausse de 7 points de pourcentage par rapport à l’an dernier. Ce sont les milléniaux (18 à 34 ans) qui expriment les plus fortes intentions d’achat (50%), selon l’Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel.

Les défis de l’achat d’une première maison demeurent importants.

(Photo Métro Média – Archives)

Quatre Canadiens sur dix (39%) connaissent la récente ligne directrice portant sur une simulation de crise publiée par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) pour les hypothèques non assurées, et plus de la moitié (55%) affirment que cette ligne directrice a une incidence sur leurs décisions d’achat. Par exemple, ils prévoient faire une mise de fonds plus élevée (25%), retarder l’achat (19%) ou acheter une maison moins dispendieuse parce qu’elle est plus petite ou moins bien située (18% respectivement).

Alors que les intentions d’achat continuent de grimper au Canada, un peu plus du tiers des Canadiens (35%) mentionnent qu’ils ont reçu ou recevront de l’aide financière de leur famille pour la mise de fonds. Un nombre presque équivalent de répondants (36%) prévoient assumer eux-mêmes la mise de fonds en établissant un compte d’épargne à cet effet.

«Les Canadiens continuent d’envisager leur entrée sur le marché du logement avec optimisme malgré la nouvelle réglementation du gouvernement. Ils amorcent leur parcours de façon plus éclairée en évaluant d’abord ce qu’ils peuvent se permettre de payer, déclare Nicole Wells, vice-présidente financement sur valeur nette immobilière chez RBC. Grâce aux bons outils et à un plan détaillé pour l’ensemble du parcours, les Canadiens sont mieux préparés à prendre l’une des décisions les plus importantes de leur vie en se fondant sur des faits plutôt que sur des émotions.»

Trouver la bonne propriété

Intentions d’achat d’une propriété résidentielle par province canadienne.

(Tableau gracieuseté – RBC)

Les deux principaux défis des acheteurs de maison consistent à choisir la bonne propriété (32%) et à déterminer le montant qu’ils peuvent se permettre de payer (21%). Le parcours de l’accession à la propriété commence en ligne, et les propriétaires ont révélé y avoir passé en moyenne cinq semaines à faire des recherches. En fait, chez les milléniaux, près d’une personne sur dix affirme qu’elle achèterait une maison sans l’avoir vue en personne.

En général, les Canadiens accordent de l’importance aux «visites» virtuelles. Près de la moitié des répondants (49%) ont regardé en ligne des photos ou des vidéos de maisons à vendre. Enfin, pour déterminer les coûts et l’accessibilité, 39% des propriétaires ont tenu compte de l’évaluation des maisons avoisinantes et 36% se sont servi de calculatrices de l’accessibilité.

Milléniaux plus confiants

Par rapport à 2017, un plus grand nombre de milléniaux (18 à 34 ans) estiment que l’achat d’une maison est un bon investissement. En fait, 84% d’entre eux ont répondu qu’il s’agit d’un très bon ou d’un bon investissement (comparativement à 79% en 2017). Les milléniaux ressentent aussi moins d’anxiété concernant l’emploi (36% comparativement à 47% en 2017) et moins d’incertitude relativement à l’économie (19% comparativement à 28% en 2017). De plus, ce groupe d’âge affiche maintenant une plus grande probabilité (11%) d’acheter une maison au cours des deux prochaines années.

Influence des taux d’intérêt

Plus de la moitié des Canadiens (61%) se disent très préoccupés ou plutôt préoccupés par la hausse des taux d’intérêt, soit presque 10% de plus que l’an dernier. Plus du tiers d’entre eux (35%) songent à acheter une maison plus tôt pour profiter des faibles taux d’intérêt actuels, alors qu’un autre tiers (32%) songent également à le faire en prévision d’une hausse potentielle des taux d’intérêt.

«Le taux n’est qu’une partie de l’équation, et les outils en ligne comme les calculatrices de l’accessibilité, les visites virtuelles et les localisateurs de quartier peuvent faciliter la planification de l’achat d’une maison, ajoute Mme Wells. C’est l’un des rares cas où nous recommandons aux Canadiens de regarder dans une boule de cristal, car il est important d’établir un budget non seulement en fonction du présent, mais aussi des futurs scénarios possibles. Pour ce faire, vous devez envisager votre situation dans cinq ou 10 ans. Par exemple, vous pourriez avoir des enfants, devenir propriétaire d’entreprise ou même vouloir déménager dans une maison plus petite.»

(Source: RBC Banque Royale)

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