Des rénovateurs ouverts à la médiation de conflit en ligne

AFFAIRES. Une cohorte d’entrepreneurs accrédités à la bannière Réno-Maître a décidé d’ajouter un attrait à leurs services en participant à un projet de médiation en ligne. Ils pourront ainsi offrir le programme d’assistance PARLe, si jamais un litige survenait avec un client.

Les entrepreneurs accrédités Réno-Maître participent au programme d’assistance PARLe de l’OPC. (Photo archives)

Le projet de médiation avec la plateforme d’aide au règlement des litiges en ligne (PARLe) est une initiative de l’Office de la protection du consommateur (OPC). Elle s’étend désormais aux entreprises certifiées Réno-maître, la bannière d’excellence de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

À la base, l’idée consiste à proposer aux consommateurs et aux commerçants de régler un litige les opposant dans un environnement neutre, confidentiel, sécuritaire et entièrement en ligne. Les parties concernées pourront négocier et, au besoin,  bénéficier gratuitement des services d’un médiateur externe en ligne.

«La satisfaction des consommateurs faisant affaire avec nos entrepreneurs est une priorité de tous les instants. En participant à ce projet, nous offrons une solution additionnelle pour régler à l’amiable des litiges, et ce, sans frais et sans devoir entreprendre des démarches judiciaires», déclare le vice-président développement stratégique et communications de l’APCHQ, François-William Simard.

Conditions

Un consommateur qui désire utiliser la plateforme PARLe doit remplir certaines conditions. Il doit notamment communiquer avec l’OPC pour créer son compte et son profil, s’assurer que le litige soit de nature civile et que sa requête concerne un des entrepreneurs participants. Développé par le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal, cet outil est d’abord offert dans l’industrie de la construction résidentielle aux entrepreneurs accrédités Réno-Maître.

Pour plus d’information sur PARLe, il suffit de consulter cette section du site de l’Office de la protection du consommateur.

TC Media