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Le futur des logements sociaux québécois à l’étude

VISION. Débutée en juin dernier, la tournée gouvernementale afin de développer une nouvelle approche d’intervention en habitation s’est terminée à Québec, lundi après-midi. La discussion a principalement tourné autour des besoins de la capitale et du programme Accès-Logis.

Ces en tant qu’adjoint parlementaire du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux, que Norbert Morin, député de Côte-du-Sud a écouté les intervenants locaux en matière de logements sociaux. «Ce que nous voulions, c’est connaître les particularités et les besoins de la grande région de Québec», a-t-il expliqué. La tournée terminée, M. Morin entreprendra la tâche de réaliser un rapport qui sera remis au ministre Coiteux.

L’adjoint parlementaire était aussi notamment accompagné de Michel Gagnon, président-directeur général de la Société d’habitation du Québec qui a insisté sur l’importance d’une tournée pour connaître les diverses réalités de la province. «On s’aperçoit, que les besoins ne sont pas les mêmes dans chaque région. On est à revoir nos programmes et il est important de consulter la population pour réellement répondre à leurs besoins. Le programme Accès-Logis date de 1997 et il faut l’adapter.»

Parmi les interventions des gens du milieu du logement social, Éloïse Gaudreau, du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur, dépeint une réalité, qui à travers les interventions des autres participants semble être applicable à plusieurs secteurs populaires, en affirmant qu’il y a encore du travail à y faire. «Il y a de grands besoins en matière de logements sociaux. La population est défavorisée et la réalisation de petits projets est actuellement assez compliquée. Il faudrait entre autres améliorer l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.»

À l’Association des groupes de ressources techniques du Québec, on croit que ce qu’il manque, c’est le temps. «Ce qu’il manque, c’est la rapidité de livrer les projets. Il faut s’assurer que tout est bien fait, mais rapidement. Ça serait beaucoup d’argent sauvé en temps», affirme le dg, Éric Cimon.

Le point du taux de vacance des logements a aussi été abordé par plusieurs intervenants. Selon eux, il y a de plus en plus de logements libres dans la région, mais ils ne sont pas accessibles à ceux qui nécessiteraient des habitations à loyers modiques (HLM).

«Un programme précieux et indispensable»

Au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), l’heure est à la préservation d’Accès-Logis, un programme d’accès au logement. «Le message qu’on veut envoyer aux décideurs, c’est qu’on veut garder Accès-Logis, qu’il soit bonifié et on veut aussi que le rôle des comités logements, des comités citoyens et des groupes communautaires soient reconnus», explique Nicolas Lefebvre-Legault, porte-parole de la FRAPRU.

Celui qui est aussi permanent au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste croit qu’il manque des choses au programme déjà existant. «Il manque plusieurs choses, mais l’un des problèmes est qu’il n’y a pas de mécanique d’indexation automatique. Il manque donc souvent de moyens financiers. Aussi, il y a un évident manque d’unités.»

TC Media

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