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Investissements au RTC : Val-Bélair devra patienter

BUDGET. Ceux qui souhaitent une meilleure desserte de transport en commun pour le secteur Val-Bélair devront patienter encore. Le Réseau de transport de la Capitale juge avoir atteint sa «limite» pour bonifier son réseau.

«La réalité sur le plan financier, c’est qu’on a atteint notre capacité à bonifier le service», a déclaré le directeur général du Réseau de transport de la Capitale, Alain Mercier, en séance plénière sur le budget du RTC. Les ajouts au réseau, comme ceux réclamés à Val-Bélair, seront «adressés si le financement le permet», a-t-il répondu au président de l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles, Raymond Dion, qui le questionnait sur la possibilité de connecter le trajet 74, qui dessert Val-Bélair, au Métrobus 804.

Le nouveau parcours à haute fréquence lancé au début du mois de décembre remplace le parcours 87 et relie désormais Loretteville et Les Saules à Sainte-Foy avec des départs aux 10 à 15 minutes. Pour le conseiller Dion, l’implantation du Métrobus 804 est une avancée majeure. «La fréquence, ça change tout. Ça faisait longtemps que je travaillais sur ce dossier et je suis très heureux», a-t-il commenté à TC Media Nouvelles. N’empêche que Val-Bélair demeure le parent pauvre de la desserte de transport en commun, selon lui.

«C’est là qu’il y a le plus de lacunes actuellement. Les jeunes du [Carrefour Jeunesse-emploi] CJE se plaignent qu’il n’y pas assez de fréquence.» M. Dion, dit autrement avoir été interpellé plus d’une fois sur la nécessité d’une meilleure desserte jusqu’à Val-Bélair par des organismes et des associations qui y font affaire, sans compter le déménagement au printemps dernier de tous les services de proximité de l’arrondissement au 3490, route de l’Aéroport.

L’offre et l’achalandage ne peuvent pas aller l’un sans l’autre, conclut M. Dion, selon qui il demeurera difficile de convaincre les utilisateurs du secteur d’opter pour le bus s’il ne passe qu’une fois l’heure, voire aux deux heures.

Financement «limité»

Pour 2017, le budget de fonctionnement du RTC se chiffre à 213,3M$, en hausse de 4,4M$. Au chapitre des investissements, 303M$ sont prévus dans le programme triennal d’immobilisations (PTI) 2017-2019. La majeure partie des sommes inscrites au PTI proviendront de subventions gouvernementales, mais celles-ci plafonnent, sans indexation. La contribution des clients, comme celle de l’agglomération a elle aussi atteint sa limite, dit le RTC. La part des villes n’augmentera que de 1,8% en 2017, plutôt que d’atteindre la moyenne de 4,2% des quatre dernières années, et on ne projette par ailleurs pas d’augmentation du nombre de déplacements en 2017, après une diminution de l’ordre de 1,8 million depuis 2014.

À lire sur le sujet: Transport: La balle est dans le camp des citoyens du nord-ouest, concluent des organismes

TC Media

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