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Nouvelle vocation pour les terrains de l’ancien dépotoir de Cap-Rouge

DÉVELOPPEMENT. Propriétaire de l’ancien site d’enfouissement de matériaux secs du district Cap-Rouge-Laurentien, Veolia souhaite donner une seconde vie à ces terrains laissés en friche. Une partie de ceux-ci pourraient éventuellement accueillir un projet immobilier, advenant qu’un promoteur se montre intéressé.

Des démarches seront menées auprès de la Ville de Québec, dans le but de modifier la réglementation de zonage concernant cette parcelle divisée en cinq lots au cadastre foncier. Une demande en ce sens a été déposée récemment au Registre des lobbyistes du Québec, par Cyrille Flamand, vice-président finances chez Veolia. La modification vise à changer le zonage actuel (Parc) de l’ancien site d’enfouissement pour permettre, sur une partie inutilisé du terrain, la construction d’immeubles résidentiels.

En entrevue, M. Flamand confirme que son mandat est valide depuis juillet jusqu’au mois de mars 2017. Toutefois, il s’empresse de préciser que l’initiative se veut exploratoire. «Nous avons eu des contacts préliminaires avec les autorités municipales, dit-il, mais pas vraiment de pourparlers sérieux. Notre intention est de voir avec la Ville de Québec ce qu’il est possible de faire avec ces terrains. On ne se fait pas d’illusion, nous savons que le processus peut être long, surtout que le marché immobilier tourne au ralenti.»

Une visite du site a été effectuée dernièrement avec des représentants municipaux. La réflexion se poursuit pour imaginer des hypothèses et des idées par rapport à des projets similaires qui se font ailleurs. D’une superficie totale de 380 000 pieds carrés, les terrains en question se trouvent derrière le complexe commercial intégrant le supermarché IGA Les Sources, ainsi que l’écocentre et le dépôt à neige de l’Hétrière. Ils sont bordés au sud par la voie ferrée menant vers le tracel de Cap-Rouge.

Partie inutilisée ciblée

M. Flamand indique que la portion du site ayant servi de dépotoir de matériaux secs provenant essentiellement de chantiers de construction, jusqu’en 2009, restera dédiée à des vocations de parc ou de stationnement de surface. De toute façon, il s’agit de remblai sur lequel il est impossible d’ériger des bâtiments. Concernant les gaz de décomposition, ils sont captés si minimes soient-ils, ce qui prévient toute émanation d’odeur.

«C’est la partie excédentaire boisée, d’environ 10% de l’ensemble et n’ayant jamais été exploité, qui pourrait un jour accueillir des logements locatifs ou en copropriétés. Tout dépendra de l’intérêt manifesté par un promoteur potentiel, car Veolia n’a pas l’intention de se lancer dans pareille aventure», souligne son haut dirigeant. Cette partie résiduelle a toujours joué le rôle d’espace tampon, pour éviter les problèmes de poussière et de bruit avec le voisinage.

Détails sur les terrains concernés

-Lots fonciers 1694003, 1694007, 1696869, 1696870 et 3690365

-Site bordé par les rues de l’Hétrière, Jean-Gauvin, Promenades des Sœurs et la voie ferrée

-Veolia demeure responsable du site pendant 30 ans

Québec Hebdo

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