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Alice Paquet rencontrera la police lundi

AGRESSION. Alice Paquet a secoué le monde de la politique mercredi en affirmant avoir été agressée sexuellement par le député libéral Gerry Sklavounos. Elle avait alors affirmé qu’elle avait déjà raconté son histoire à des policiers, mais sans résultat. Selon un message qu’elle a publié sur sa page Facebook, la jeune femme rencontrera à nouveau les enquêteurs lundi et ne répondra plus aux nombreuses questions qui fusent de partout.

«L’enquêteur qui s’occupe de mon dossier me rencontre lundi. Elle est exceptionnelle, et à l’écoute. Les policiers, bien qu’ils aient posé des questions un peu dérangeantes, ont été à l’écoute. Je suis épuisée, et je vais me concentrer maintenant sur l’enquête, pour que justice soit faite aussi.», lance-t-elle.

Terminé les questions

Depuis sa dénonciation en public, Alice Paquet a répondu à de nombreuses questions. Dans le même message, elle affirme que tout ça est maintenant terminé. «Je ne répondrai plus à aucune question. Plusieurs choses se disent, et moi je me perds là-dedans. Le message que je vous fais passer : dénoncez.»

La jeune femme indique qu’elle en dira moins et que c’est à la justice de parler. «J’ai décidé que j’allais en dire moins, parce que même si cette affaire est publique maintenant, ça ne regarde que moi de vous dire ou non les détails de ces nuits-là. Le tout se fera en cour, et la loi décidera du sort de cet homme. Si je n’ai plus envie d’en parler, c’est mon choix. Je ne pourrai jamais passer au travers de tout ça si je continue d’être bombardée de la sorte. Maintenant, c’est entre les mains de la justice», conclut-elle.

«Il y a du travail à faire»

Samedi après-midi, Patrick Huot, député libéral de Vanier-Les Rivières et whip adjoint du gouvernement, a accepté de revenir sur la situation, sans toutefois vouloir trop se mouiller. «Je ne veux pas m’immiscer dans une enquête policière. La police a son travail à faire, s’il y a des recours judiciaires à faire, la justice suivra son cours», a-t-il dit.

Selon des allégations du nouveau chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, le premier ministre Philippe Couillard aurait été au courant de la situation. «On rentre dans les suppositions, je ne veux pas entrer là-dedans, c’est très délicat. S’il y a des accusations à déposer, elles le seront. Il faut faire attention à tout ce qui est tribunal populaire, laissons le système de justice jouer son rôle», implore le député Huot.

Devant la demande de démission pour que Gerry Sklavounos abandonne son poste de député, venant notamment de Québec Solidaire, Patrick Huot indique que la décision appartient au principal concerné. «La décision de demeurer député indépendant lui appartient. Il n’est plus au Parti libéral, ça ne nous concerne plus.»

Quant à la situation actuelle, M. Huot avoue que des mesures devront être prises pour faire changer les choses. «C’est préoccupant, c’est certain. Il y a du travail à faire et des mesures seront prises. Comme société, il y a des questions à se poser et de l’éducation à faire. Nous devons prendre la situation très au sérieux.»

(Avec des informations de la Presse canadienne)

Québec Hebdo

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