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Lancement de l’Espace Alvéole Québec: créer un miel à son image

ABEILLE. C’était jour de fête à l’Espace Alvéole à Québec vendredi soir: en plus de lancer officiellement la première miellerie urbaine et boutique apicole de la Capitale nationale, l’équipe derrière le projet a pu présenter ses quatre différents miels tirés des quartiers où se trouvent les ruches.

L’entreprise Alvéole, c’est un peu comme les colonies d’abeilles dont elle s’occupe, ça commence plus petit en 2012 à Montréal pour grandir année après année et se retrouver à Toronto et à Québec. «On est installé dans les locaux ici sur la rue Hermine [dans le quartier Saint-Sauveur] depuis avril», fait savoir le directeur d’Alvéole à Québec, Antoine Dolbec.

Fonctionnant d’abord avec un modèle plus industriel, Alvéole a réorienté sa mission vers le communautaire. «Au lieu que ce soit deux apiculteurs qui gèrent des centaines de ruches, c’est des centaines de personnes qui nous fournissent en miel», illustre le jeune homme. Le groupe fait désormais affaire avec des particuliers, des entreprises et des écoles qui s’occupent des ruches.

«C’est assez fou cette année, on a produit près de deux tonnes de miel», se réjouit l’apiculteur. Celui-ci nuance toutefois ses propos, expliquant que la mission d’Alvéole est surtout axée sur l’éducation. «La production de miel, c’est un peu superflu, c’est plus comme un bonus, croit-il. Nous, notre but, c’est l’apprentissage aux gens à travers l’outil qu’est la ruche d’abeilles.» Tous les enjeux reliés au verdissement et à la pollinisation font aussi partie de leur rôle.

Un quartier, un miel

En plus du lancement officiel de leur local, Alvéole Québec a dévoilé quatre produits aux couleurs locales: un miel propre à Limoilou, Sillery, Montcalm et Cap-Rouge. «C’est le surplus des miels produits par nos partenaires qui nous permet de faire les miels de quartier», explique le directeur d’Alvéole Québec. Chaque ruche est répertoriée par le groupe, ce qui leur permet d’identifier à quel quartier appartient la cuvée.

Si aucun miel ne se ressemble, c’est que la diversité florale propre à chaque quartier vient nuancer les saveurs des produits. «C’est vraiment impressionnant des voir la diversité, les différentes couleurs, textures et surtout le goût qui n’est pas pareil d’un miel à l’autre», s’exclame Antoine Dolbec. Il explique que les abeilles butinant dans un rayon de 3km à 5km, on peut savoir dans quel quartier elles sont allées puiser leur nectar.

Son miel préféré? «Moi c’est Limoilou personnellement. C’est assez surprenant. Dès qu’on y goûtait au début le goût fruité nous venait tout de suite.» Alors que le miel de Cap-Rouge se rapproche du goût qu’on connaît, on remarque un côté surette à celui de Sillery et une complexité du côté de Montcalm.

Québec Hebdo

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