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La Campagne 5-10-15 en discussion avec la ministre du Travail

SALAIRE MINIMUM. Les représentants de la Campagne 5-10-15 sont allés à la rencontre de la ministre du Travail Dominique Vien pour leur présenter leurs revendications sur le salaire minimum, les jours de congé payé et l’obtention de l’horaire des employés.

Virginie Larivière pour le Collectif pour un Québec sans pauvreté, François Vaudreuil pour la CSD, Jacques Létourneau pour la CSN, Mélanie Gauvin pour le Front de défense des non-syndiquéEs et Louise Chabot pour la CSQ.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

La coalition entourant la Campagne 5-10-15 s’est rendue au cabinet de la ministre du Travail Dominique Vien lundi après-midi pour discuter des trois revendications au cœur du mouvement. Le fait de recevoir ses horaires 5 jours à l’avance, d’obtenir 10 jours de congé payé en cas de maladie ou de responsabilités familiales et surtout, de hausser le salaire minimum à 15$ de l’heure a été présenté.

«C’était une première rencontre sous le signe de l’écoute. On a été capable de déposer quelques documents à la ministre», a avancé la co-porte-parole de la Campagne 5-10-15, Mélanie Gauvin, membre du Front de défense des non-syndiquéEs. De l’ouverture du côté de la ministre? «Il y a de l’écoute très certainement et il y a de bonnes chances qu’on se voit à nouveau», s’est contentée d’affirmer Mme Gauvin.

En plus de Mme Gauvin et sa co-porte-parole Virginie Larivière pour le Collectif pour un Québec sans pauvreté, plusieurs représentants du milieu syndical ont pris part à la rencontre. Louise Chabot, présidente pour la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), François Vaudreuil, président pour la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et Jacques Létourneau, président pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN) sont membres avec leurs syndicats de la Campagne 5-10-15.

Déconstruire les idées préconçues

Devant la résistance du patronat québécois et les scénarios catastrophes associés à une hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure, tous s’entendent pour dire que la Campagne 5-10-15 est toujours nécessaire. «On a beaucoup de réponses ici même au Québec à partir d’augmentations concrètes qui ont eu lieu dans les années 2008 à 2010, assure Mme Gauvin. Il y a beaucoup d’études qui ont été faites qui n’ont pas du tout démontré de conséquences importantes, au contraire. On a vu des effets positifs pour l’économie et pour l’emploi.»

«La population au Québec est de plus en plus consciente de la nécessité d’une hausse très rapide et substantielle du salaire minimum, croit M. Vaudreuil. La majorité des arguments des associations patronales sont pernicieux. Les associations patronales essaient par leur argumentaire que ce soit la population, par des programmes sociaux mis en place par le gouvernement, qui aurait à aider les gens à bas salaires. Nous, on a rappelé à la ministre que les entreprises ont aussi une responsabilité sociale et qu’elles devaient les assumer.»

Impossible de savoir encore quand on aura plus de détails sur la question. «On nous a dit qu’on planchait sur des scénarios possibles et qu’on était pour nous informer à ce moment-là, explique Mme Gauvin. Il devrait y avoir, comme on a chaque année, une annonce en décembre sur la prochaine augmentation du salaire minimum.»

Québec Hebdo

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