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Festival d’été de Québec: un «Disneyland» pour Québec d’ici 2025

ÉVÉNEMENT. Plus d’animations aux abords des sites, une offre culinaire bonifiée, un visuel aux quatre coins de la ville de Québec: le directeur général du Festival d’été de Québec Daniel Gélinas veut faire des 11 jours de festivités «l’expérience d’une vie» pour les festivaliers d’ici et d’ailleurs dans sa nouvelle Vision 2025.

La Vision 2025 du Festival d’été de Québec veut miser sur l’expérience client pour attirer et fidéliser la clientèle.

(Photo TC Media – Archives)

À l’aube du 50e anniversaire du Festival d’été de Québec (FEQ), le chef d’orchestre de l’événement, Daniel Gélinas, a présenté la nouvelle vision de développement des festivités qu’il a comparée à «un genre de Disneyland» lors d’un déjeuner-causerie de la Chambre du commerce et d’industrie de Québec. L’expérience client, la fidélisation de la clientèle et la visibilité de la fête sont au cœur de la Vision 2025.

Le Festival a fait du chemin depuis la dernière vision de développement en 2003. «Le festival a évolué beaucoup depuis 14 ans et ce n’est pas pour rien. On a fait un plan en 2003, parce que ça allait assez mal de 2000 à 2002.» À la croisée des chemins, l’administration du festival avait alors décidé de miser sur la venue de vedettes internationales et d’attirer de plus en plus une clientèle plus jeune pour redonner un souffle de vie à l’événement.

Les investissements dans la programmation ont valu le coup, assure Daniel Gélinas. «Chaque fois qu’on a investi dans notre contenu, on est allé chercher plus de revenus de billetterie.» En 13 ans, les revenus de billetterie ont passé de 1,1M$ à 12,3M$. Quant au chiffre d’affaires, il est passé de 8,4M$ en 2004 à 27,1M$ en 2016.

Nouveaux questionnements

Après le franc succès des dernières années, l’heure était au bilan pour l’administration du FEQ. «On s’est retrouvé dans une situation où on était au sommet, croit Daniel Gélinas. En même temps, cette position-là nous fait peur, parce que tout ce qui peut arriver quand tu y es, c’est de redescendre.» Depuis un an et demi, le FEQ se penche sur comment continuer à atteindre ses objectifs.

«Comment est-ce qu’on peut créer une deuxième couche d’émotions? Se questionne le directeur général. Les gens qui viennent chez vous vont souvent vivre une émotion forte, parce qu’ils voient l’artiste qu’ils aiment. On veut ajouter une deuxième couche et c’est là que les événements vont de plus en plus.»

Le FEQ est d’abord à la recherche de l’effet «Wow!» pour les prochaines années. «L’expérience doit être encore plus grande qu’elle ne l’est déjà», explique M. Gélinas. Le confort des festivaliers, la qualité du son, l’animation des foules avant les spectacles, le volet culinaire: tout doit être axé sur l’expérience du client. Un autobus animé qui reconduit les festivaliers à bon bord? Un parcours animé de la traverse de Lévis jusqu’aux principaux sites? Les idées ne manquent pas, selon Daniel Gélinas.

La relation entre les festivaliers et le Festival d’été doit aussi être solidifiée pour assurer un avenir prospère à l’événement, selon la Vision 2025. «Comment va-t-on utiliser les technologies pour faire en sorte que nos gens soient en relation avec nous tout le temps ou presque?», illustre le directeur général. L’administration du FEQ désire finalement qu’à chaque coin de la ville, on sente que Québec est en fête pendant les 11 jours de l’événement.

Certains éléments du festival ne sont pas prêts de changer, comme la proximité des sites, l’offre de spectacles et les 11 jours consécutifs. «Ça fait partie des intouchables pour qu’on puisse continuer de performer», explique M. Gélinas. Le modèle d’affaires ne bougera pas non plus, tout comme le statut d’Organisme à but non lucratif. Concernant les tarifs, ils continueront à évoluer, a fait savoir Daniel Gélinas, mais toujours dans la perspective d’être compétitifs et accessibles comparés à ce qui se voit sur le marché.

Québec Hebdo

 

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