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Le développement durable au cœur du travail de Marianne Falardeau-Côté

NOMINATION. La doctorante originaire de Québec Marianne Falardeau-Côté vient d’être nommée parmi les 30 jeunes Canadiens se démarquant le plus en matière de développement durable selon le magazine torontois Corporate Knights.

Étudiante au doctorat en sciences interdisciplinaires de l’université McGill, Marianne Falardeau-Côté a développé sa passion pour la nature et l’environnement dans le boisé à proximité de sa maison d’enfance à Québec. «Ç’a été clair assez jeune que je voulais être biologiste», raconte-t-elle. Les enjeux environnementaux et les changements climatiques ont rapidement guidé son choix d’études. Elle a complété son baccalauréat en biologie et sa maîtrise en biologie marine arctique à l’Université Laval.

La jeune femme de 27 ans rapporte ne pas s’être attendue à sa nomination dans le 30 under 30 de Corporate Knights, un magazine qui milite pour une économie durable. «C’est quelqu’un qui a soumis ma candidature pour moi, avoue-t-elle. Disons que ça m’a prise par surprise.» Le magazine sélectionne une trentaine de candidatures à travers le pays et offre aux récipiendaires de travailler avec un mentor dans leur domaine.

«C’est vraiment encourageant de voir qu’ils ont nommé trente personnes dans des sphères diversifiées, parce que le développement durable, ce n’est pas unidisciplinaire du tout. Au contraire, c’est extrêmement interdisciplinaire», poursuit-elle.

«C’est une cause qui est intimidante, c’est énorme la question environnementale. C’est sûr qu’il y a des jours où on se demande si on n’est qu’une goutte dans l’océan. Malgré tout, je me dis que mon travail va peut-être être la chose qui fait changer le courant. C’est un encouragement vraiment motivant ce que je viens de recevoir», conclut-elle.

L’Arctique: un reflet des changements climatiques

Lorsqu’on s’intéresse au changement climatique, on n’a pas le choix de tourner ses yeux vers l’Arctique où les phénomènes s’y développent de façon plus intense. «C’est le phénomène de l’amplification arctique, explique la doctorante. L’Arctique, c’est un vaste océan recouvert de glace. Plus la glace fond, moins elle reflète les rayons du soleil et plus ceux-ci sont absorbés par la surface de l’eau, plus foncée.»

Après une maîtrise plus axée sur la biologie spécialisée, la thèse qu’elle réalise pour son doctorat va toucher un côté plus interdisciplinaire. «Je veux aussi intégrer des notions sociales et culturelles dans un projet qui se concentre sur l’écosystème marin. C’est de comprendre comment les écosystèmes tiennent l’humanité de différente façon, particulièrement dans le nord dans mon cas.»

Marianne Falardeau-Côté aimerait faire partie de ceux qui peuvent mieux accompagner les gouvernements afin que les décisions prises pour l’Arctique soient éclairées et basées sur des bases scientifiques solides. «C’est une région où il y a plusieurs défis et énormément d’intérêts pour du développement économique, du tourisme, etc. On doit d’abord développer plus de connaissances scientifiques sur comment l’écosystème fonctionne et sa réponse au changement climatique si on veut être en mesure de développer une quelconque activité économique.»

Québec Hebdo

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