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La Ville de Québec reconduit les chantiers urbains pour les jeunes en difficulté

SOCIÉTÉ. Après l’avoir remis en question, la Ville de Québec annonce le renouvellement de son programme des chantiers urbains, qui mise sur l’employabilité pour permettre à des jeunes de reprendre leurs objectifs de vie en main.

«Ce n’est pas beaucoup d’argent pour le bien que ça peut faire», a fait valoir le maire de Québec Régis Labeaume, à la sortie de la remise des certificats aux participants.

La Ville de Québec compte faire durer l’initiative créée en 2002 et met donc fin au «flottement» qui l’entourait. «On s’est rendu compte qu’il fallait vraiment que ça perdure, a commenté la vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux. Certains nous disaient : “qu’est-ce que la Ville vient faire là-dedans »? La Ville, pourtant, a tout à voir là-dedans et on le constate aujourd’hui avec les témoignages», a-t-elle souligné, en saluant le «courage» des participants.

Les jeunes de 18 à 30 ans recevaient ce mardi leur récompense pour 30 semaines de travail pour embellir les parcs de la Ville de Québec, retirer les graffitis des bâtisses ou encore construire des jardins communautaires. La fierté se lisait sur le visage de plusieurs, dont Mathieu, qui a raconté s’être sorti la tête de l’eau, être présent auprès de son poupon de 7 mois et envisager un retour sur les bancs d’école.

Origines modestes

Faisant un clin d’œil au témoignage du jeune homme, le maire de Québec s’est confié avec amusement sur ses «problèmes avec l’autorité». Régis Labeaume a encouragé les jeunes à persévérer, en rappelant ses origines modestes, «très modestes, même». «Ça veut juste dire que tout est possible. Si moi je suis devenu maire de Québec, ça veut dire que vous pouvez le devenir aussi», a-t-il fait valoir.

Cette année, la Ville de Québec a investi 518 000$ dans les chantiers urbains. Le programme déployé en collaboration avec Emploi Québec, ainsi que les Commissions scolaires et les Carrefours jeunesse-emploi de la région, s’adresse aux jeunes aux prises avec la toxicomanie, le décrochage scolaire, des problèmes familiaux ou judiciaires ou qui n’ont pas d’expérience de travail.

Le projet donne droit à une attestation de métier semi-spécialisé reconnue par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Québec Hebdo

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