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Sainte-Brigitte sur la même longueur d’onde que la Communauté métropolitaine de Québec

DÉVELOPPEMENT RESPONSABLE. Plusieurs propriétaires de Sainte-Brigitte-de-Laval ont exprimé mécontentement et inquiétudes face au nouveau règlement de contrôle intérimaire sur la protection des sources d’eau potable dans le cadre d’une série de rencontres citoyennes organisée par la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) dans les municipalités du nord de la Couronne. Toutefois, la mairesse Wanita Daniele assure que la ville qu’elle dirige est sur la même longueur d’onde que la CMQ.

«La CMQ va dans la même direction que les orientations prises dans notre programme électoral. À Sainte-Brigitte-de-Laval, on veut faire du développement responsable. Avant de connaître les orientations de la CMQ, on voulait établir un moratoire sur les futurs développements résidentiels et sur les promoteurs et la consultation des citoyens. On n’en veut plus des développements à outrance, des grosses densités. C’est exactement ce qu’on a fait. Avant même que la CMQ dépose un moratoire au mois de décembre, on avait nous-mêmes entrepris des démarches avec des promoteurs qui voulaient développer. On a fait une entente, alors qu’on n’était pas obligé de le faire, avec le promoteur», commence Wanita Daniele.

La mairesse cite en exemple l’Espace Pur, un développement pour lequel la Ville a travaillé avec le promoteur pour créer un ensemble naturel. «On a préservé le couvert forestier au maximum. Au niveau des installations septiques, on a choisi quelque chose de très performant. Légalement, on aurait pu dire « coupe tout, garde deux arbres sur le terrain ». Mais notre vision des choses, c’est qu’à Sainte-Brigitte, les gens viennent s’établir ici, pas pour recréer le centre-ville de Québec, mais pour vivre dans la nature. On veut des terrains plus grands, un maximum de couvert végétal.»

Problème d’érosion

C’est que l’érosion n’est pas un problème pris à la légère dans la petite agglomération. Le petit lac du parc Richelieu, duquel jaillit en été une fontaine, en fait d’ailleurs régulièrement les frais. «Les sédiments des développements descendent et se retrouvent dans le lac qui doit être vidé régulièrement. C’est tout le monde qui paye pour ça. Des mesures sont mises en place pour que les citoyens n’aient plus à payer pour ça», indique la mairesse.

Une chose est sûre: le recours judiciaire tel qu’envisagé par Stoneham et Lac-Beauport est exclu dans ce dossier. «Par rapport au juridique, moi j’ai déjà joué dans ce film-là. Les seuls gagnants là-dedans, ce sont les avocats», juge Mme Daniele.

Et si les demandes de permis de construction ont augmenté récemment dans la municipalité, la mairesse l’explique plutôt par la saga de la «zone à risque d’érosion accentuée» du schéma d’aménagement de la MRC. «Nous avons passé quatre mois sans émettre de permis l’an passé jusqu’à la révision de la MRC. À la fin de l’année, nous avions le même bilan que l’année précédente. Pas plus pas moins, seulement la demande de permis s’est étalée autrement dans l’année.»

D’ailleurs, le sujet semble sorti des préoccupations, tant de l’administration que de la population. «Force est d’admettre que finalement la carte était erronée. Ça a été retiré du schéma d’aménagement au niveau de la MRC et on en parle même plus», conclut Mme Daniele.

Dossier des murs de soutènement

Le deuxième appel d’offres a été concluant dans ce dossier touchant 42 résidences du développement immobilier Sainte-Brigitte sur le golf. Un consultant a été mandaté et il a jusqu’à la mi-juin pour présenter les plans et devis. C’est la Ville qui devrait payer la facture pour le moment, mais un juge déterminera les proportions que chacun devra payer à la toute fin, explique Wanita Daniele. Le dossier devrait se régler cette année selon la mairesse.

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Québec Hebdo

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