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Une demi-heure d’attente pour une ambulance

URGENCE. Difficile d’avoir accès à une ambulance rapidement lorsqu’on se situe loin des grands pôles hospitaliers. Les appels d’urgence prioritaires peuvent prendre jusqu’à 30 minutes avant l’arrivée des secouristes, à la limite de ce que permet la loi provinciale.

Bien qu’elle soit voisine de la ville de Québec, l’Île d’Orléans reste un territoire isolé en ce qui concerne l’accès aux services d’urgence. En 2011, la MRC de l’Île d’Orléans avait mis en place un sous-comité urgence santé, composés d’élus et de résidents, pour évaluer l’état de la situation, duquel est sorti le rapport de recommandations sur les services d’urgence santé à l’Île d’Orléans.

Le point de services de véhicule d’urgence le plus près de l’île se situe à l’intersection des rues Saint-David et Clémenceau, dans le secteur de Beauport à Québec, à environ huit minutes du pont de l’île d’Orléans. On est encore loin du village de Saint-François qui lui se situe à près d’une demi-heure d’automobile du pont. Le délai maximal d’intervention prévu dans la législation québécoise est de 30 minutes.

«C’est sûr que c’est une préoccupation. Oui, l’ambulance est loin, rapporte la mairesse de Saint-François-de-l’île-d’Orléans, siégeant au comité, Lina Labbé. On a regardé pour voir si on ne pouvait pas avoir une ambulance en permanence sur l’île, mais c’est beaucoup trop d’investissements.» De 2006 à 2011, les moyennes de temps d’attente pour Saint-François lors des appels de priorité 1 se situent entre 27:40 et 29:33.

Solution: les défibrillateurs

Le village de Saint-François s’est muni de défibrillateurs pour permettre une intervention rapide advenant une situation d’urgence. Les deux premiers ont été installés en 2013 et 2014, l’un au centre communautaire et l’autre au parc de la Tour du Nordet. Deux nouveaux viennent tout juste d’être installés à chacune des entrées de la municipalité. «Ce sont des défibrillateurs automatiques, explique la mairesse. On n’a pas besoin d’avoir suivi de cours pour les utiliser, ce sont eux qui décident quand envoyer la décharge.»

Dans la foulée du dépôt de rapport de sécurité en 2012, une série de cours de secourisme a également été offerte aux résidents de Saint-François. En tout, une soixantaine d’individus sont venus suivre la formation, dont quelques-uns des municipalités avoisinantes.

Québec Hebdo

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