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PwC offrira ses conseils en immobilier à Québec

IMMOBILIER. La firme de services-comptables PricewaterhouseCoopers (PwC) se lance officiellement dans l’immobilier à Québec, une offre complète et nécessaire selon le président et chef de la direction de Cominar, Michel Dallaire.

«L’immobilier est en effervescence et toujours en croissance à Québec. La ville va très bien», affirme M. Dallaire. Selon lui, les quatre domaines de l’immobilier (bureau, industriel, détail et résidentiel) sont en très bonne santé. «Dans les secteurs des bureaux et industriels, nous avons parmi les plus bas taux de vacance au Canada. Le détail va aussi très bien, comme en témoignent les investissements aux Galeries de la Capitale et à Place Sainte-Foy. Ce n’est pas demain que les centres commerciaux vont disparaître. Quant au résidentiel, ça va bien à Québec, même si on a fait un peu trop de condos. Dans l’immobilier, il y a toujours plus d’offres que de demandes.»

Le président et chef de la direction voit l’arrivée de PwC, dans le domaine immobilier, d’un très bon œil. «À Québec, on peut se permettre d’avoir une firme qui offre ses conseils. Ils amènent une expertise pour ceux qui sont dans l’immobilier. Dans beaucoup de cas, nous devions aller chercher des services en dehors de la ville de Québec. Ils amènent une offre complète dont nous avions besoin. On va retrouver, sous un même toit, toute la gamme d’expertise immobilière qui va aider toutes les entreprises immobilières qui ont besoin d’aide dans leur croissance.»

Un domaine peu connu, mais nécessaire

Au cours de la dernière année, la firme PwC a travaillé à établir cette expertise en conseils immobiliers dont Michel Dallaire fait référence.

Selon Annie Labbé, première vice-présidente, évaluateur agréé, ACCI Services-conseils en immobilier pour PwC, l’arrivée de la firme témoigne de ce besoin dans le domaine au Québec. «Ça répond à un besoin d’un marché immobilier qui va bien, mais avec un métier qui n’est pas très connu, mais qui est nécessaire. Ça va assurer qu’il y aura toujours la possibilité de recevoir des conseils. »

Ce métier peu connu, c’est celui d’évaluateur agréé. «Il y a des promoteurs qui ont bien réussi, dans les dernières années, mais il ne s’est pas vraiment ajouté de firmes d’experts et le nombre de gens qui vont étudier comme évaluateurs agréés n’augmente pas. Il y a une peur dans l’immobilier, puisque les promoteurs ne veulent pas qu’il n’y ait pas de relève-experte», considère-t-elle.

Québec Hebdo

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