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Val-Bélair: Une nouvelle école inaccessible à des résidents voisins

ÉDUCATION. La nouvelle école en construction à Val-Bélair ne fait pas que des heureux. Le redécoupage des bassins de clientèle pour désengorger les écoles du secteur fait en sorte que des voisins du nouveau bâtiment en seront exclus, alors que d’autres auront à faire de la route pour s’y rendre.

La nouvelle école est en construction sur la rue de l’Etna, à Val-Bélair. (Photo TC Media)

Les parents visés par le changement seront appelés à manifester leurs insatisfactions et propositions à compter du mardi 15 novembre par le biais du conseil d’établissement de leur école*. La Commission scolaire de la Capitale (CSC), qui vient de terminer une série de rencontres d’information dans ses six écoles de Val-Bélair, dit néanmoins avoir une bonne idée de ce qui achoppe du côté des parents.

«Il y a une insatisfaction; je vais le nommer comme ça», a admis d’entrée de jeu la directrice générale adjointe aux affaires éducatives de la CSC, Johanne Chenard, en entrevue avec TC Media. Non seulement il y a le «changement d’habitude», mais aussi la «proximité de l’école qui vient jouer sur certaines vies familiales», énumère-t-elle au chapitre des «désagréments». «Il y a des gens qui sont situés au sud de l’Etna, qui eux voient très très bien l’école et malheureusement n’auront pas accès dans la proposition qu’on fait présentement», reconnaît-elle.

Non-sens

Pour une mère de trois enfants qui s’était impliquée, il y a quelques années, pour empêcher le transfert des élèves de 5e et 6e année vers la polyvalente de l’Odyssée, les changements de bassins actuels n’ont pas plus de sens que les précédents. Faire prendre l’autobus à des enfants qui pourraient aller à l’école au coin de leur rue est un non-sens pour la résidente, qui préfère aujourd’hui rester loin du débat en taisant son nom. Une pétition avait circulé alors, tout comme c’est le cas actuellement.

Scénario idéal

Le redécoupage des bassins de clientèle est rendu nécessaire en raison de l’engorgement des écoles existantes, rappelle la CSC, qui a identifié trois écoles pour lesquelles le manque d’espace est criant: de la Chanterelle, du Val-Joli et Jules-Émond–Amédée-Boutin. La nouvelle école vise donc à «rétablir l’équilibre», commente-t-on.

Dans le scénario idéal, l’école aurait été située plus au Nord, puisque c’est là que le développement y est le plus fort à Val-Bélair, commente Johanne Chenard, or ce n’est pas le cas. Pour absorber la densification, on rebrasse donc les cartes pour rediriger des élèves de l’école du Val-Joli, située le plus au Nord, en partie vers la nouvelle école et vers de la Chanterelle. Si tous ceux qui vivent à proximité du futur bâtiment y étaient admis, «notre école serait complètement en débordement dès 2017», conclut Johanne Chenard, faisant valoir que 200 enfants y sont répertoriés.

Le nouveau redécoupage doit être adopté en janvier 2017, au terme de la période de consultation qui s’amorce le 15 novembre.

*Il ne sera pas possible pour les parents de soumettre des mémoires, tel que mentionné dans notre précédent article «Redécoupage à Val-Bélair: La Commission scolaire de la Capitale agit prioritairement sur trois écoles». La porte-parole de la CSC, Marie-Élaine Dion, indique s’être trompée à ce sujet.

TC Media

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