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Lac Saint-Charles: protéger notre eau potable

Dans une lettre publiée sur Facebook et dans le journal Le Soleil, la directrice générale de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), Mélanie Deslongchamps, demande aux candidats aux prochaines élections provinciales de faire du lac Saint-Charles un enjeu important de la campagne.

Le lac Saint-Charles alimente en eau potable une grande partie de la Ville de Québec.

Photo gracieuseté – APEL

«J’ai beaucoup réfléchi et je crois que, tout comme pour le transport en commun structurant pour la région, tu as besoin de l’aide des gouvernements provincial et fédéral pour cet investissement si important. Québec se doit d’être un modèle de gestion de son eau potable!», a-t-elle écrit à «son lac» dans cette lettre. Rappelons que Mélanie Deslongchamps est à la direction générale de l’APEL depuis maintenant 18 ans.

«Il faut sensibiliser les gens à l’idée que, malgré que tous nos efforts, il a dépéri. Il faut que les élus fassent quelque chose. On a souvent l’impression que c’est un dossier municipal, mais les municipalités n’ont pas la juridiction», explique celle qui soutient que la protection de cette source d’eau potable n’est pas qu’un débat entre le maire Labeaume et les maires de la banlieue. «On sait que le lac Saint-Charles est une priorité et on a besoin d’investissements, au même titre que les routes».

Elle cite en exemple l’utilisation de sels de voirie, qui ne relève pas de la Ville de Québec puisque les grandes routes sont entretenues par le ministère des Transports, ce qui nuit à la santé du lac. Elle ajoute toutefois que «la principale action qui devrait être mise de l’avant pour ralentir le vieillissement prématuré du lac est le raccordement à l’égout des deux usines et des installations septiques limitrophes au lac Saint-Charles».

Pour ce qui est du dossier juridique qui oppose les municipalités de Stoneham et Lac-Beauport à la Communauté métropolitaine de Québec sur la validité du règlement de contrôle intérimaire (RCI), elle aimerait voir le gouvernement provincial agir à titre de médiateur. «Tout ce que je souhaite, c’est qu’on arrive à des solutions concrètes», termine-t-elle.

Pour sa part, la Communauté métropolitaine de Québec n’a pas voulu se prononcer sur cette possibilité que le gouvernement à titre de médiateur. «Nous sommes toujours en discussions», a fait savoir la conseillère en communication, Éloïse Richard-Choquette.

«Il faut que les élus fassent quelque chose»

Photo gracieuseté – APEL

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