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Gestion et décontamination de l’eau: 1,6 M$ pour former des experts d’ici

Des étudiants des trois cycles universitaires peuvent maintenant pousser un peu plus loin leur expertise en gestion et en décontamination de l’eau, grâce à un nouveau programme de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Québec. 

Patrick Drogui, professeur à l’INRS et instigateur du programme, souhaite réduire la pénurie de main-d’œuvre.

(Photo TC Media – Jean-Philippe Dionne)

Il s’agit d’une initiative du programme FONCER du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui injecte pas moins de 1,6 M$ dans cette nouvelle formation pour les 6 prochaines années. Au-delà de cette période, ce sera à l’INRS de trouver des partenaires et des appuis financiers pour assurer la pérennité du programme.

Selon Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, il a fallu plusieurs années pour bâtir le programme.

(Photo TC Media – Jean-Philippe Dionne)

C’est le professeur Patrick Drogui de l’INRS qui a mobilisé des partenaires universitaires et industriels pour mettre en place un programme multidisciplinaires axé sur les technologies environnementales de décontamination et de gestion intégrée des eaux et effluents résiduaires (TEDGIEER). Ce qui se traduit, par exemple par la recherche de moyens écologiques en matière de traitement des eaux usées. «On fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans le domaine de la gestion et décontamination des eaux. C’est un domaine très pointu. Les étudiants au baccalauréat sont pressés d’aller sur le marché du travail et ne veulent pas pousser jusqu’au bout leur formation.» Ils auront les moyens de le faire maintenant chez-nous à l’INRS, » explique le professeur Drogui. Le directeur général de l’INRS, M.Luc-Alain Giraldeau, a soulevé le même problème : « L’eau est partout, c’est l’économie, c’est l’agriculture, on va former une relève scientifique dans la région.»

Du côté de la Ville de Québec, il est important de pouvoir compter sur des experts capables de préserver les ressources en eau. Pour Suzanne Verreault, conseillère municipale du district de Limoilou et membre du comité exécutif responsable de l’environnement et du développement durable, disposer d’une eau de qualité en quantité suffisante constitue une priorité. «C’est certain qu’il y aura un arrimage entre les nouveaux experts formés et la Ville de Québec. Comment et de quelle façon, ça reste à voir», explique la conseillère.

Le programme TEDGIEER est déjà accessible aux étudiants et certains sont d’ailleurs déjà inscrits.

Suzanne Verreault, conseillère du district de Limoilou, soutient qu’il y aura un arrimage entre les experts et la Ville de Québec.

(Photo TC Media – Jean-Philippe Dionne)

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