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Un «foodtruck» dans un restaurant de la Grande-Allée

Christophe-Vincent Roy et deux associés ont acheté un commerce existant et l’ont mis à leur main afin d’en ouvrir les portes au début du mois d’octobre 2016. Les trois jeunes entrepreneurs novices n’étaient, à ce moment, que de bonnes connaissances et se sont lancés tête première, sans plan d’affaires et sans documenter les rôles et responsabilités de chacun, une situation qui a vite fait de s’envenimer.

Selon Christophe-Vincent Roy, il est important de s’entourer des bonnes personnes en affaires, mais surtout de tout coucher sur papier

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

Les trois jeunes hommes se sont lié d’amitié au fil des mois et ont opéré le restaurant à eux seuls du mois d’octobre au mois d’avril. La répartition des tâches et des obligations de chacun est rapidement devenue un conflit récurrent et, avant l’été, les deux autres actionnaires ont décidé de se retirer du projet.

Christophe-Vincent a alors décidé d’opérer le restaurant seul, à l’aide d’employés. «Je me suis embarqué là-dedans avec la volonté de réussir. C’est mon bébé», rapporte le jeune propriétaire, toujours étudiant en comptabilité à l’Université Laval.

Selon lui, il est important de s’entourer des bonnes personnes en affaires, mais surtout de tout coucher sur papier. «C’est pire qu’un mariage! C’est un projet de vie et il faut être prêt à partager sa vie. Les conflits sont rapidement difficiles à gérer et peuvent avoir un impact sur le restaurant», raconte-t-il.  Il conseille d’ailleurs aux personnes qui se lancent en affaires de réaliser des tests psychométriques au préalable pour s’assurer d’être compatibles avec leurs associés.

Sul’Side est situé au 637, rue Grande Allée Est.

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

Quand il s’est retrouvé seul, Christophe-Vincent Roy a retravaillé le décor et l’ambiance du restaurant afin que le tout soit plus à son image. Le offre une ambiance très chaleureuse et surprend avec son comptoir en forme de «foodtruck», où il est possible de commander des repas conçus à l’aide de produits du terroir.

«À priori, on est un Foodtruck encastré dans un restaurant. Le concept est d’avoir son burger en repas principal, avec un accompagnement et une bière “sul’side”», explique le propriétaire, qui considère en quelque sorte l’endroit comme un «casse-croûte de luxe».

La clientèle du restaurant, touristique en été, festive en soirée et formée de gens d’affaires le midi, a accès à une quarantaine de variétés de bières pour accompagner les burgers, grilled cheese, salades ou poutines.

L’important, pour M. Roy, est que le restaurant soit dans un processus constant d’amélioration et que les gens en sortent plus relaxes. «Tout le monde qui passe ma porte ressort avec le sourire. J’en fais ma mission», insiste-t-il avec un grand sourire.

On retrouve une vingtaine de places assises à l’intérieur du petit «casse-croûte de luxe».

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

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