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Les bienfaits d’un 28 jours sans alcool

Peut-être faites-vous partie de ceux qui ont participé à la cinquième édition du défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe ? En plus d’amasser des fonds pour financer des programmes de prévention aux dépendances destinés à des jeunes du secondaire, les participants y voient une façon d’économiser et d’être plus en santé. 

Pendant un mois, les participants ont mis leurs bouteilles de côté pour profiter des bienfaits d’un mois de sobriété et ramasser des fonds pour la Fondation Jean Lapointe.

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

Francine, une résidente de l’arrondissement Duberger-Les Saules a participé au défi en 2015, en l’honneur d’un ami décédé qui avait l’habitude de le faire depuis longtemps. «Après février, je me suis dit que le pire était fait et j’ai décidé de continuer jusqu’à Pâques, et après Pâques je me suis dit que j’en avais trop fait pour recommencer», se rappelle-t-elle.

Trois mois après le début du défi et quinze livres en moins, il était clair pour elle que cette nouvelle habitude devait rester. «Les gens m’ont beaucoup aidée. Les bars que je fréquente ont acheté un vin sans alcool que j’aime bien. Je me sens vraiment mieux depuis trois ans et j’ai perdu trente livres», se réjouit celle qui arrive d’un voyage tout inclus dans le sud où elle n’a pas touché à une goutte d’alcool. «Je ne trouve même pas ça difficile. Le goût de boire est disparu».

L’an dernier, 10% des participants provenaient de la région administrative de Québec et ont permis de récolter plus de 23 093$ qui sont allés directement au financement des programmes de prévention des dépendances de la Fondation Jean Lapointe. Plus de 5 000 jeunes de la région ont pu en bénéficier.

Nouvelle plateforme

Cette année, une nouvelle plateforme était mise à la disposition des participants. Contenu personnalisé, calendrier interactif, missions du jour et recettes de cocktails sans alcool ont rendu l’expérience encore plus agréable, moyennant un don de 28$ minimum par personne.

Plusieurs personnes ne font pas le défi pour la Fondation Jean Lapointe, mais pour leur bien-être personnel. «Ce n’est pas non plus pour sauver des sous, mais bien pour ma santé. Je complète le tout par beaucoup d’exercice comme la marche et la nage», explique Carole, qui participe au défi avec son conjoint. Ensemble, ils consomment en moyenne quatre bouteilles de vin chaque fin de semaine. Toutefois, maintenant qu’elle connaît la fondation, elle n’écarte pas la possibilité d’y apporter sa contribution dès l’an prochain.

La Fondation Jean Lapointe soutient activement la Maison Jean Lapointe, un centre offrant des services de traitement et de réadaptation pour les alcooliques, les toxicomanes et les joueurs pathologiques. 

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