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Les jeunes seraient trop souvent assis

Un sondage réalisé par la firme Léger a permis de déterminer que 95% des parents d’enfant de 6 à 12 ans de la Capitale-Nationale estiment que les jeunes sont trop souvent assis. Pour remédier à la situation, Québec en Forme lance un appel de projets sous la thématique « Ma cour, mes amis, mon école! », qui permettra d’offrir de l’aide financière pour la mise en place de différentes infrastructures sportives.

Dans le sondage, les parents de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches se sont aussi entendus pour dire qu’un enfant actif dort mieux (100 %), a une meilleure attention en classe (99 %) et est moins turbulent (99 %).

Photo – Deposit Photos

L’initiative 100°, de Québec en Forme, rassemble une communauté de gens engagés dans la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes. C’est pour favoriser l’émergence de projets porteurs en milieu scolaire que 500 000$ seront remis à travers le Québec pour faire bouger les élèves, que ce soit dans des établissements primaires ou secondaires.

Les données présentées par la firme Léger ont également permis d’apprendre que les enfants qui fréquentent des écoles dans les régions de Québec et Chaudière-Appalaches sont plus nombreux que dans les autres régions à avoir des zones aménagées pour les jeux sportifs, des zones naturelles végétalisées et des modules de jeux fonctionnels au printemps et à l’automne.

L’ambassadrice de 100° pour la région de la Capitale-Nationale, Julie Moffet, croit que ces résultats sont dus à la forte mobilisation de certains acteurs, comme la Commission scolaire de la Capitale. « Quand on compare aux autres régions, oui on est choyés. C’est une fierté pour toutes les écoles de voir ces données là », mentionne celle qui croit toutefois qu’il y a encore du travail à faire.

L’appel de projets permettra de faire naitre de nouvelles initiatives un peu partout en province. « Ce qu’ils cherchent comme idées, c’est tout ce qui va aider a faire bouger les jeunes », explique Mme Moffet. « Ça pourrait être, par exemple, des terrains sportifs, un parcours d’hébertisme, un mur d’escalade extérieur, un sentier dans un boisé près de l’école, l’ajout d’arbres pour limiter les ilots de chaleur afin que les jeunes jouent plus longtemps dehors », énumère-t-elle.

Parallèlement, Julie Moffet s’implique aussi dans le développement d’un projet avec la fondation Monique-Fitz-Back nommé « enseigner dehors ». Il s’agit d’une collaboration avec Québec en Forme et la fondation McConnell qui a pour but de créer des outils pédagogiques gratuits pour aider les enseignants à développer leurs méthodes d’enseignement à l’extérieur des murs de leur classe. « Les études montrent que les jeunes sont plus captivés et concentrés dehors, mais il y a encore des obstacles qu’il faut briser », mentionne-t-elle. 

Québec en Forme veut faire bouger les jeunes à l’école

Photo gracieuseté

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