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Les résidents de Québec intéressés à 79% par l’avenir du pont de Québec

INFRASTRUCTURE. Les citoyens de Québec estiment qu’il est urgent d’agir dans le dossier du pont de Québec et se disent intéressés par rapport à l’avenir de ce dernier. Du moins, c’est ce qu’avance un sondage Léger mené pour la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

L’état du pont de Québec préoccupe.

(Photo TC Media – Archives)

Les Québécois ressentent un vif intérêt envers leur pont avance le sondage Léger mené du 17 au 20 avril dernier auprès de 503 répondants. Selon les données recueillies, 51% d’entre eux se sont dits très intéressés par le sujet et 28% plutôt intéressés.

Pourtant, les résidents de Québec nuancent leurs réponses lorsqu’on leur demande leur degré de connaissances des enjeux reliés au pont. En effet, 68% se disent informés sur ces enjeux. «On voit ici que les degrés de connaissances sont variables, note la vice-présidente du bureau de Québec de la firme de sondage Léger, Caroline Roy. 30% avouent avoir un faible degré de connaissances, 35% un moyen et 33% un élevé.»

«Même si on ne maîtrise pas tout, on a quand même un intérêt envers le pont», relate Mme Roy.

Quant aux perceptions qu’ont les citoyens envers le pont, une proportion de 73% croit qu’il est un trésor patrimonial de classe mondiale. En comparaison, 66% reconnaissent qu’il s’agit d’une infrastructure au grand potentiel de développement social, économique, patrimonial, culturel et touristique.

C’est lorsqu’on les questionne sur l’urgence d’agir dans ce dossier que les citoyens sont les plus prompts à donner leur accord: 84% jugent qu’il est urgent de s’occuper du pont de Québec pour le préserver.

Quant à leur intérêt à souligner les 100 ans du pont de Québec, 81% des répondants ont dit vouloir souligner l’anniversaire par une ou plusieurs activités.

Le sondage a été mené auprès de 503 résidents de Québec âgé de 18 ans et plus. Les données ont été pondérées afin de représenter la distribution en fonction de l’âge, du sexe, de la scolarité, de vivre ou non avec des enfants et selon l’arrondissement de résidence.

Et maintenant?

Pour le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, Alain Aubut, les résultats du sondage sont un bon indice pour la classe politique qu’il est temps d’agir dans ce dossier. «Le point de presse vient dire aux acteurs politiques, mais aussi à l’ensemble de la société: il faut qu’on s’occupe de notre pont, arrêtez de vous chicaner et travaillons ensemble sur une solution qui va assurer la survie du pont de Québec», plaide-t-il.

Le comptable Mario Bédard recruté par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec pour élaborer un plan d’affaires pour le pont de Québec ne s’inquiète pas outre mesure de la sécurité du pont centenaire, comme c’est là qu’on voulait passer l’ancien tracé du SRB. «S’il y avait un risque quelconque à court terme, pensez-vous que les spécialistes auraient mis le projet sur la table de refaire le tablier du pont à coût de centaines de millions pour les 15 prochaines années? Ça ne tient pas la route.»

Aux détracteurs du pont de Québec qui avancent qu’il vaudrait mieux le démolir que de l’entretenir, Mario Bédard y voit plus de problèmes que de solutions. «Ça coûte aussi cher le démolir que de le repeinturer», plaide-t-il, avançant que les coûts pour les deux opérations se situent aux alentours de 300M$. Le pont est aussi un acteur économique important pour la région avec sa voie ferrée. «Ton 3e lien, il va être comment? Il va tu être à l’est? Est-ce qu’il va y avoir un tunnel? Les trains ne passeront pas là.»

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