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Le ministre Duclos reste optimiste pour le pont de Québec

TRANSPORT. Éternel optimiste, le ministre fédéral  Jean-Yves Duclos garde espoir de voir un jour prochain le pont de Québec  recevoir une couche de peinture fraîche. Il souhaite que le centenaire que souligne l’infrastructure métallique cette année puisse contribuer à régler ce dossier qui piétine depuis plusieurs années.

Le ministre fédéral Jean-Yves Duclos refuse de baisser les bras dans la saga du pont de Québec.

(Photo TC Media – Archives)

Le ministre de la région de Québec convient que, maintenant qu’il est su que le pont de Québec coûtera autour de 400M$ à repeindre, la part de 75M$ avancée par le fédéral s’avère insuffisante. Il ne partage toutefois pas la solution avancée par le ministre provincial responsable de la capitale, François Blais, voulant que le gouvernement fédéral redevienne propriétaire de l’infrastructure.

Interrogé sur la qualité de son leadership dans ce dossier épineux qui traîne en longueur, M. Duclos a rappelé qu’il y a eu du progrès depuis l’élection des libéraux à Ottawa. Malgré les apparences, il refuse de baisser les bras et persiste à dire que cette promesse électorale pourra un jour être remplie par sa formation politique.

Un enthousiasme qui n’est toutefois pas partagé par le ministre Blais et le maire de Québec, Régis Labeaume, qui dernièrement ont déclaré que le dossier du pont de Québec devra cheminer en haut lieu. À leur avis, l’affaire stagne et ne pourra se résoudre sans une intervention des premiers ministres Philippe Couillard et Justin Trudeau.

Pour le ministre Duclos, la solution à long terme doit venir de pourparlers entre les acteurs concernés. C’est-à-dire entre le Canadien National, propriétaire de l’infrastructure, le ministère des Transports du Québec et le gouvernement fédéral.

«Depuis quelque temps, on sent que les astres s’alignent. Il ne faut surtout pas diviser la région de Québec sur cet enjeu majeur, que tout le monde tient à cœur. D’autant plus que 2017 marque le centenaire du pont de Québec, il y a lieu de profiter de l’occasion pour aboutir à une solution permanente», estime Jean-Yves Duclos rappelant au passage que si l’apparence du pont n’est pas idéale sa sécurité ne s’en trouve pas compromise.

Concertation sur le transport en commun

Au sujet d’un éventuel projet de transport en commun optimisé à Québec, M. Duclos insiste sur la nécessité que la région se concerte et parle d’une même voix. Après le retour du tramway, puis le compromis du Service rapide par bus (SRB), voilà que surgit l’idée de miser sur un métro.

«Ce n’est pas à moi de décider de ce qui est mieux pour Québec. C’est à ses résidents et aux décideurs de se positionner, afin de faire avancer un projet», soutient le ministre de Québec, ajoutant qu’il n’y a pas urgence, mais qu’il faudra un jour se brancher pour profiter du programme fédéral d’infrastructures échelonné sur 10 ans.

TC Media

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