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Université Laval: La grève pourrait affecter les admissions

GRÈVE. Les employés de soutien de l’Université Laval, qui devaient terminer leur grève de trois jours hier, ont décidé de poursuivre leur moyen de pression jusqu’au 1er mars. Ce prolongement pourrait avoir un impact sur le nombre d’admissions à l’Université Laval pour la prochaine année.

(Photo TC Media – Archives)

En effet, le 1er mars représente la fin de la période d’admission pour la prochaine année. Privée de ses employés de bureau pour compiler et vérifier les demandes, le Syndicat des employés de soutien estime que l’Université Laval pourrait perdre des futurs admis qui recevront des réponses des autres universités avant l’Université Laval.

«Pour chaque étudiant, c’est 10 000$ par année. Pour trois ans, c’est 30 000$ que perds l’Université», explique le conseiller syndicat, Éric-Jan Zubrzycki qui espère que ce nouveau moyen de pression permettra de faire avancer les négociations.

«Nous mettons aussi tout en œuvre afin d’assurer la continuité des services quant au traitement des demandes d’admission et des documents en appui au dossier de candidature. Nous invitons les futurs étudiants à faire leur demande d’admission en ligne. L’Université Laval maintient le calendrier actuel en ce qui concerne les dates de dépôts des demandes d’admission», a laissé savoir la porte-parole de l’Université, Andrée-Anne Stewart.

Les employés de soutien de l’Université Laval dans leur espace de manifestation.

(Photo gracieuseté)

Les manifestations se poursuivent

S’ils ont décidé de poursuivre la grève jusqu’au 1er mars, c’est parce que l’Université a annoncé, au cours d’une conversation téléphonique entre le vice-recteur et le président du syndicat, qu’elle maintenait sa position.

Jusqu’au 1er mars, 190 manifestants seront présents tous les jours dans le stationnement devant le pavillon Alphonse-Desjardins. M. Zubrzycki ajoute que 200 membres manifesteront dans les rues avoisinantes, notamment sur le Chemin Sainte-Foy. «L’injonction nous empêche seulement de le faire sur la Cité universitaire», précise-t-il.

Pour ce qui est des soins aux primates, l’Université et le syndicat se sont entendus mercredi en fin de journée. Les techniciens s’occuperont des singes à raison d’une heure par jour afin de leur assurer une qualité de vie et de ne pas nuire aux recherches.

«Nous trouvons dommage de ne pas en être arrivés à un règlement encore», termine la porte-parole de l’Université.

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