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«Radios-poubelles»: Michel Juneau-Katsuya maintient sa position

RADIO. Le 30 janvier, au lendemain de l’attentat survenu à la mosquée de Québec, l’ancien agent du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) Michel Juneau-Katsuya avait déclaré que «certains animateurs de radio de Québec ont du sang sur les mains». Une déclaration qui avait déclenché de vives réactions sur les ondes radiophoniques de la Vieille Capitale.

André Arthur, Nathalie Normandeau et Michel Juneau-Katsuya.

(Photo tirée de RadioEGO)

Récemment, un scribe du Journal de Québec s’est entretenu avec un ami proche d’Alexandre Bissonnette, qui a déclaré que le présumé tireur n’écoutait pas les radios de Québec. Il alimentait plutôt sa haine via des médias américains de droite.

Lors de son émission, Nathalie Normandeau, de BLVD 102.1, a invité M. Juneau-Katsuya, dans le but que ce dernier s’excuse pour ses propos tenus il y a quelques semaines.

Toutefois, l’expert reconnu dans les domaines de l’espionnage, du contre-espionnage et du terrorisme a catégoriquement refusé de revenir sur ses propos.

Au moment où il défendait son point de vue, l’animateur André Arthur débarque en studio : «De quel droit dites-vous des affaires de même vous? D’où sortez-vous pour avoir le droit de poser des jugements?»

«C’est simple, M. Arthur. 40 ans d’expérience dans le domaine à étudier, à travailler et à courir après les pas bons pour les rattraper.»

Aussitôt, l’homme de 73 ans a confronté l’interlocuteur, lui demandant quel âge avait-il. «57 ans mon cher ami», s’est-il fait répondre.

«Vous êtes retraité des services secrets? Vous avez été crissé dehors ou vous avez gagné à la loterie?», a scandé M. Arthur avant de quitter le studio, n’ayant pas obtenu réponse à sa question. «J’ai juste le goût de vous insulter. Je ne veux pas parler à ce maudit fou!»

Par la suite, Nathalie Normandeau et son acolyte, Marc-André Lord, ont poursuivi le débat.

«Pourquoi, Michel, ne pas simplement s’excuser et dire que votre parole a dépassé votre pensée? Dans la vie, on peut avouer ses torts», a lancé l’animatrice de 48 ans.

«Peut-être que les mots ont été sévères. Je persiste à dire que certaines radios et certains animateurs de Québec ont bel et bien une responsabilité dans ce qui s’est produit.»

Au total, l’entretien a duré un peu plus de 15 minutes. Voyant que les deux parties n’allaient guère s’entendre, Mme Normandeau a sagement choisi de mettre un terme à la discussion de façon candide.

L’extrait complet est disponible sur RadioEGO.

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