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La Ville ne paiera pas pour un cimetière musulman

ATTENTAT. Le cimetière musulman promis par le maire Labeaume à la communauté ne sera pas payé par la Ville, assure-t-il.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Le maire Labeaume a affirmé, en marge de l’annonce des résultats de la première cohorte de l’Appel à projets Québec ville entrepreneuriale, que la Ville de Québec allait accompagner la communauté musulmane et mettre à leur disposition les spécialistes de la Ville, mais il «n’est pas question que la Ville investisse».

Il a également mentionné que «ça ne veut pas dire qu’il va être à Québec», en parlant du cimetière qui pourrait tout aussi bien se trouver de l’autre côté du fleuve.

La Ville de Québec en est maintenant à élaborer son «plan de rétablissement», a affirmé le maire Régis Labeaume. Il explique que la Ville doit faire un diagnostic de l’événement et se demander quels pourraient être les conséquences sur le tourisme et le développement économique d’un événement comme l’attentat qu’a connu le Centre culturel islamique de Québec, a expliqué M. Labeaume.

«Les gens n’y croient pas encore. C’est trop frais. Ça va nous sauter dans la face», s’est avancé le maire Labeaume qui en est à se demander comment Québec peut se «rétablir collectivement».

De l’emploi pour les musulmans

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, également ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, François Blais a affirmé, à l’occasion de l’annonce de trois projets entrepreneuriaux choisis par la Ville de Québec,  que le mieux qu’on puisse faire pour aider les musulmans actuellement, c’est de leur donner un emploi.

«C’est plus difficile d’obtenir un emploi pour quelqu’un qui s’appelle Mohamed que pour quelqu’un qui s’appelle Leroux», a affirmé François Blais.  Ancien doyen de la faculté des sciences sociales à l’Université Laval et professeur en sciences politique, il a affirmé avoir eu plus de difficulté à placer dans des lieux de stages des jeunes qui avaient des noms étrangers. «Il va falloir que les mentalités évoluent», estime le ministre.

D’ailleurs, il rappelle que le gouvernement a un programme de subventions salariales entre 6 et 12 mois pour les immigrants qui occupent leur premier emploi au Québec.

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