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La saison des sucres officiellement lancée à la Cabane à sucre du parc du Bois-de-Coulonge

ÉRABLE. Malgré le fait que la production de sirop d’érable soit entamée depuis le mois de février dans certaines régions, la Fédération des producteurs acéricoles  a procédé cet après-midi à l’entaillage officiel de la saison des sucres 2017. Elle souhaite que cette cérémonie officielle devienne une tradition dans les années à venir.

Le président de la Fédération des producteurs acéricoles a montré au ministre Laurent Lessard comment entailler un érable.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Le ministre de l’Agriculture en a profité pour goûter aux joies de l’érable.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Le ministre de l’Agriculture Laurent Lessard a participé à cette journée festive qui lance la période des sucres à la Cabane à sucre du parc du Bois-de-Coulonge. Provenant lui-même d’une région acéricole, la cabane à sucre est bien ancrée dans ses traditions.

Il a profité de l’événement pour souligner l’importance de cette industrie dans l’économie québécoise. «C’est à peu près un mois, un mois et demi où, pendant la période du printemps, on va générer plus de 600M$ pour le PIB du Québec», a expliqué M. Lessard.

Le secteur agricole a connu un développement technologique incroyablement rapide dans les dernières années qui a permis aux producteurs de prendre de l’expansion, ce qui était difficile à l’époque où l’eau d’érable était récoltée à cheval dans des chaudières. De nombreux producteurs ont toutefois préféré conserver ce côté traditionnel de l’acériculture.  

2016 difficile à battre

Tous les producteurs s’entendent pour dire que l’année 2016 a été exceptionnelle. Avec 111 millions de livres de sirop d’érable vendues, les acériculteurs québécois ont connu une hausse de 38% sur cinq ans, a expliqué le président de la Fédération acéricole du Québec, Serge Beaulieu.

L’an dernier un autre record a été établi avec 99 millions de livres de produits d’érables exportés dans 53 pays. Depuis 2012, ce chiffre représente une augmentation de 23 millions de livres. Cette industrie traditionnellement québécoise se dirige lentement vers une plus grande expansion à l’international.

La fédération a d’ailleurs pu permettre l’octroi de 5 millions d’entailles pour cette année et l’an prochain. Il est important de préciser que les producteurs ne peuvent entailler le nombre d’érables qu’ils désirent puisqu’ils ont des quotas à respecter.

«Le cartel du sirop d’érable»

Tout comme pour la gestion de l’offre, le candidat à la chefferie du parti conservateur, Maxime Bernier souhaiterait abolir le Décret sur l’eau d’érable et le sirop d’érable du Québec mettant ainsi fin à ce qu’il appelle le «cartel du sirop d’érable». À l’heure actuelle, c’est la Fédération des producteurs acéricoles du Québec qui gère toutes les ventes et exportations du sirop d’érable.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Le président de la fédération se défend en disant que la fédération a fait du beau travail quant à la recherche technologique et la promotion du produit à l’international. «On est 13 000 producteurs, on s’est donné des outils pour développer notre mise en marché et notre production. Tu ne peux pas rien faire sans que ça ait un coût. On a décidé de faire ça collectivement. Nos producteurs ils l’ont voté, ça a été fait démocratiquement», a répondu M. Beaulieu.

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