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La situation est critique dans les refuges pour sans-abri

ITINÉRANCE. La fréquentation des refuges ne cesse d’augmenter d’année en année. Alors que les lits de camp devraient être utilisés dans des mesures d’urgence, ils le sont pratiquement tous les jours. Le Regroupement pour l’aide aux itinérants et itinérantes interpelle les gouvernements afin de recevoir de l’aide pour remédier à cette situation problématique.

La Maison de Lauberivière est située sur la rue Saint-Paul, en basse-ville de Québec.

(Photo TC Media – Archives)

Dans la ville de Québec, 80 lits sont disponibles pour héberger des hommes et 26 lits sont disponibles pour héberger des femmes. De 2013 à 2016, le taux d’occupation de ces lits a bondi de 18%. En 2016, le taux d’occupation des ressources d’hébergement pour hommes atteignait les 97%. Cette année, les refuges enregistrent un taux de 99%, du jamais vu à Québec.

Presque chaque soir, des organismes doivent refuser des gens qui souhaitent être hébergés, par manque de place. «Je n’ai jamais vu une situation aussi critique», explique le directeur général de Lauberivière, Éric Boulay. M. Boulay ajoute que les intervenants qui doivent vivre avec cette situation sont épuisés.

La situation est différente, mais tout aussi préoccupante dans les centres pour femmes. Récemment, une femme accompagnée de ses trois enfants a cogné à la porte de la YWCA pour trouver un endroit sécuritaire où dormir. Déjà plein, l’établissement a dû ouvrir une salle de réunion et y installer quatre lits de camp, a raconté Stéphanie Lampron, directrice des programmes sociaux de la YWCA Québec.

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