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Écrasante victoire du Rouge et Or

FOOTBALL. Ce n’était qu’une joute préparatoire, mais le Rouge et Or de l’Université Laval a aisément disposé des Ravens de Carleton par la marque de 46 à 2.

Le porteur de ballon Vincent Alarie-Tardif célèbre le touché de Marc-Antoine Pivin.

Photo TC Media – Charles Lalande

Le receveur de passes, Marc-Antoine Pivin, a donné le ton dès la septième minute de jeu avec un catch de 25 verges à la suite d’une passe gracieuseté du quart-arrière Hugo Richard. Ce dernier a inscrit le majeur grâce à une course de 13 verges au deuxième quart.

«Ma performance était correcte. Mes statistiques [9 en 13, 106 verges de gain et une passe de touché] me font bien paraître, mais elles ne représentent pas toujours. J’ai lancé une ou deux passes imprécises», dit Richard, constamment à la recherche de la perfection.

La défensive s’est également distinguée sur le plan offensif avant la fin du deuxième quart, alors que Carl Achy (27 verges) et Frédéric Gagnon (46 verges) ont ajouté 6 points chacun au tableau après avoir intercepté les passes du quart-arrière Michael Arruda.

Sur le touché d’Archy, l’ailier défensif Mathieu Betts a réussi à faire dévier le ballon. L’imposant #9 a récidivé au retour de la mi-temps en forçant Arruda à échapper le ballon, permettant à son camarade Vincent Desjardins d’en prendre le contrôle en territoire offensif à la ligne de 29. Sur le jeu suivant, Samuel Chénard, le pivot substitut a rejoint Benjamin Garand-Gauthier pour le touché.

Simon Gingars-Gagnon l’a imité avant la conclusion du troisième quart.

Aucun suspense

Au cours des deux dernières campagnes, le Rouge et Or avait offert une performance en demi-teinte lors d’un match hors-concours : une défaite contre l’Université de la Colombie-Britannique en 2015 et une victoire de 36-29 en prolongation contre Carleton en 2016. Cette fois, les 6346 spectateurs n’ont pas eu le moindre suspense lors des 60 minutes de jeu.

Glen Constantin dirige le programme du Rouge et Or Football depuis 2001.

Photo TC Media – Charles Lalande

«L’an dernier, nous avions 15 postes de partant à combler. Nous avons vraiment progressé depuis et nous n’avons pas perdu beaucoup de joueurs [contrairement à Carleton]», répond le pilote Glen Constantin.

Confusion

Lors d’une partie préparatoire, un règlement stipule que le jeu s’arrête dès que des plaqueurs défensifs rejoignent le quart-arrière, pour éviter que celui-ci se blesse dans une joute sans importance. Hélas, cette règle ne s’était pas rendue aux oreilles de Richard, qui a signalé son mécontentement aux officiels qui sifflaient un brin trop rapidement.

Le quart-arrière Hugo Richard.

Photo TC Media – Charles Lalande

«Je n’étais même pas au courant. Les arbitres me disaient seulement de parler à mon coach. Ce n’est pas toujours facile de savoir la ligne, mais c’est plus sécuritaire.»

Malgré la confusion, le coach lavallois ne détestait pas la réglementation protégeant son joueur vedette : «C’est un bon général. Ce ne sont pas les verges amassées aujourd’hui [samedi] qui vont compter, mais bien celles en saison et en séries. Au football canadien, si tu n’as pas de quart, tu n’as pas d’équipe. Nous avons besoin d’un Hugo en santé.»

Duo de botteurs

Les entraîneurs du Rouge et Or font face à un heureux problème quant à la gestion de leurs botteurs. Dans le coin gauche, il y a Dominic Lévesque, dont le talent est indéniable, mais ses échecs dans les grands moments s’avèrent être des tâches à son dossier. Dans le coin droit, il y a David Côté, une recrue qui sort du cégep avec une solide réputation. Que faire? Habiller les deux, et utiliser Lévesque aux dégagements puis Côté aux placements?

«Si on peut tirer profit de cette situation, on le fera. On est choyés d’avoir deux botteurs phénoménales», admet Constantin, qui prendre une décision avec ses adjoints.

Le receveur de passes, Étienne Moisan.

Photo TC Media – Charles Lalande

Moisan partant

Vétéran de quatrième saison, le receveur Étienne Moisan entend profiter du départ de Félix Faubert-Lussier pour mériter un poste de partant. Dès les premiers instants  du match, Moisan a capté trois passes pour des gains de 31 verges. Il a aussi réalisé trois plaqués sur les unités spéciales.

«Mon objectif n’était pas de sécuriser mon poste, mais que l’offensive mette des points au tableau pour laisser les recrues jouer.» Ses coéquipiers Marco Dubois et Chadrick Henry lutteront également pour des répétitions : «La compétition est saine, ce sont mes chums! Nous serons contents l’un pour l’autre», répond le #84 en bon coéquipier.

Québec Hebdo

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